Les bagages sont bouclés, les machines sont blotties sous leurs housses…

à nous la montagne !

Enfin, façon de parler car… un peu plus d'un mètre de coton à 1 euro le mètre du marché de Trappes (trouvé un jour de chance), un coupon de gabardine stretch de "la folie des coupons" à 2 euros (pour cause de dimension non standart, 1m40, et coupé de travers), deux fermetures éclair à 30 centimes de Fil 2000, un patron maison copié sur mon bermuda hors d'usage (acheté en 1994, diantre ! Je ne suis pas une fashion victim), ça ne fait pas cher tout ça.

J'ai juste un problème de patron au niveau de la ceinture, je n'ai pas la place de broder une boutonnière entre le haut de la ceinture et la fermeture-éclair, il faudra que je revoie un peu le modèle si j'en refais un… du coup, j'ai mis une pression résine, après avoir posé la question aux copines, donc je les préviens : si je perds mon bermuda dès que je me baisse, des oreilles vont siffler !

Pression cachée dans l'épaisseur de la ceinture pour le deuxième : je n'avais pas de pression beige !
(Et on voit bien que j'étais fâchée avec ma machine, qui n'a pas apprécié d'avoir rencontré l'arrêt de la fermeture-éclair en piquant, s'est mise à bipper et à afficher un message d'erreur, puis s'est vengée ensuite en sautant des points dès que j'avais plus de deux épaisseurs de tissu ! Et ce matin, elle piquait sans discuter un ourlet de jean, allez comprendre !)

Et voilà deux bermudas sur mesure pour aller découvrir les Hautes-Alpes la semaine prochaine, enfin, si la température monte un peu… Brr, nous sommes de mariage demain, ça n'est pas très engageant.

Bon, maintenant, je vais enfourner le tian du jour : avec la quantité de tomates du jardin que nous récoltons, ça devient la recette hebdomadaire de l'été !

C'est idéal pour faire des jupes à volants en retirant l'effet "gonflant" des fronces qui ne va pas à toutes les silhouettes (humm…)
Il faut une surjeteuse (désolée), et pas de pied fronceur (gnark, gnark)

Couper des bandes de hauteur identique, chaque volant sera 1,5 fois plus long que le précédent, pas plus, sinon l'effet "à plat" est raté…

Surjeter le haut et le bas de chaque volant (les bords ne seront pas pris dans les coutures)

Passer deux fils de fronces en haut de chaque volant (on peut n'en mettre qu'un, ça dépend de la tenue du tissu)

Repérer par une épingle le milieu, le quart, voire le huitième de chaque pièce.

Épingler le bas du volant le moins long sur le haut du volant froncé, de façon à recouvrir juste les fils de fronce (environ, 1 cm du bord)

Épingler les deux volants ensemble en faisant correspondre les repères et en répartissant régulièrement les fronces

Piquer une première fois tout au bord du tissu du dessus

Faire une seconde piqûre à 3 ou 4 m de la première, afin de maintenir les fronces à plat (et vous pouvez piquer plus droit que moi, ça ne serait pas plus mal… en bleu, aussi, ça serait plus discret, là c'est pour mieux voir !)

Voilà, c'est fini ! Évidemment, comme chaque volant est 1,5 fois plus long que le précédent, on arrive vite à une longueur de 3 mètres ou plus, alors bon courage, mais le résultat en vaut la peine !

Trop contente de mon tee-shirt cache-cœur, je me demandais où me procurer du jersey pour en refaire un autre. Je n'ai que des rayures, ça ne convient pas du tout pour cette coupe ! Et puis, voilà que je me rappelle avoir acheté un jersey à fleurs l'an dernier chez Toto, un coupon au poids… ça alors, j'arrive à oublier des tissus en stock, pas possible ! Un peu moins plaisant à coudre que le premier, car le tissu est assez riche en élastane et les bords roulent sous les ciseaux et sous le pied de la surjeteuse, mais j'y suis arrivée quand même, en une matinée.

Et à peine fini, je l'ai enfilé pour aller chercher, sous la pluie, les jeannettes sur leur lieu de camp. Et comme je ne suis pas téméraire, j'ai roulé à 90 sur l'autoroute sous une pluie battante et je suis arrivée avec 25 minutes de retard pour ne plus trouver qu'une cheftaine et des sacs à dos… la pauvre, elle devait se demander si elle allait pouvoir rentrer ! Enfin, j'ai récupéré une heure plus tard une fille enchantée de son séjour, presque bronzée (le grand air…), avec une belle marque de bottes sur les mollets ! Un bain plus tard, nous partions chercher les deux aînés au bord de la Manche.
Et au programme du jour : une jupe pour la grande. Une couture que je croyais rapide, mais j'ai voulu faire des volants cousus à plat, pour avoir moins de gonflant au final, et c'est loooonnng ! Surjeter en haut et en bas, passer un fil de fronces (de plus en plus long, à mesure des volants), épingler un volant en bas du précédent, le piquer, deux fois, toujours pour aplatir les fronces. Enfin , j'ai fini et elle trouve sa jupe très belle, ouf ! Yapluka trouver mon projet pour demain…

Pour de vrai, tout d'abord, puisque je suis rentrée du boulot sous un soleil radieux (enfin, si je ne me retournais pas pour voir le ciel tout noir de l'autre côté). Et en rentrant, j'ai trouvé ça :

ce qui veut dire que mardi, après 3 jours et demi de pluie presque continue, elle avait toujours le moral, ouf ! Je suis donc toujours très très fière de ma jeannette (et je passerai sous silence, du coup, ce que j'ai trouvé sous son lit à elle…)

Ce soir pique-nique, oui, vous avez bien lu, sous les parapluies peut-être, mais pique-nique ! Nous fêtons la Saint-Victor, une tradition paroissiale…

Non, mais franchement, ma fille est partie en camp samedi matin, à 60 km d'ici… à 10 heures, j'étais devant le centre commercial pour lui acheter une paire de bottes, à 10h05, je sortais munie de mon précieux butin : LA SEULE paire de bottes en taille 34 qui restait à vendre (à prix d'or !).

Samedi matin : pluie, samedi après-midi, petite accalmie, samedi soir, pluie. Dimanche (nous étions en Normandie) : tempête, pluie à verse toute la matinée, re-pluie le soir. Lundi : pluie toute la journée. Mardi : pluie, accalmie vers 18 heures. Ce matin : pluie battante, ça s'est enfin arrêté, ça va reprendre d'ici peu.
Je me morfonds, évidemment ! Quel souvenir ma puce gardera-t-elle de son premier camp ?

Passons à un autre sujet de contrariété : j'ai mis les pieds dans les chambres des enfants et c'était un vrai désastre ! Mais d'où peut bien leur venir ce goût du désordre ? Du côté des filles (après une surveillance implacable mercredi pour les faire ranger), c'était encore réparable assez facilement : quantité de vêtements éparpillés de tous côtés, propres ou sales, et des livres en pagaille, mais je sais qu'il leur manque une bibliothèque… Mais côté garçon ! Disons que j'ai, à cette heure :
– porté 6 paniers pleins au container à papiers (tous ses cours et interros depuis la 6e, entre autres, et je doute qu'il ait rouvert le moindre de ses cahiers depuis – j'en ai conservé quelques-uns, il triera ce qu'il veut garder)
– rempli la moitié de la poubelle de tri de morceaux de carton, canettes, bouteilles plastique… qu'il conservait pour bricoler
– rempli la totalité de notre poubelle (150 litres !) de déchets divers et variés : emballages de biscuits, morceaux de tissu, cailloux, rouleaux de carton vides, bouts de verre, jouets cassés, bouts de bois, branches… Tout ceci découpé, assemblé à grand renfort de scotch, colle, ficelle et élastique (tiens, tiens, je comprends mieux pourquoi j'ai l'impression que mon élastique file à toute allure…)
– rempli 3 grands sacs de tee-shirts, pyjamas, pulls en taille 10 ans (il va en avoir 16)
– récupéré une partie de ce que nous avions perdu : cutter, tournevis, ciseaux, agrafeuse, découd-vite et j'en passe…
- ne parlons pas du reste de son pique-nique de samedi midi dans l'Eurostar (dont une banane) resté dans son sac pour la semaine, ni du vêtement de pluie oublié (alors que nous sommes partis sous la pluie pour le conduire au bord de la Manche), ni de l'oubli (volontaire celui-ci ?) de ses cahiers de révision pour remonter un niveau scolaire peu brillant avant son passage en seconde.

J'avais déjà effectué un gros tri il y a moins de 3 semaines ! Et après des années d'interrogation sur ce qui peut pousser un garçon à récupérer sur son trajet tout ce "qui pourrait servir un jour", je crois que j'ai enfin compris ; un souvenir me revient : le petit cagibi de mon grand-père, empli de carton, bouts de ficelle, vis, clous, boulons, bouts de tuyaux… et une phrase de ma tante, en découvrant ce bébé tout neuf "Oh, regarde sa tête, il a la bosse de Pépé Jean !" J'aurais pu espérer que c'était la bosse des maths, eh non, c'était la bosse de l'accumulation, dommage !

Que faire, à votre avis, le fouiller quand il rentre du lycée ? Bon, j'y retourne, j'en ai encore pour quelques heures, dire que je pensais occuper cette semaine à jardiner (hum…), marcher dans les bois (hum…), peindre le garage, coudre… Bref, mon moral s'accorde parfaitement à la météo !

Oui, parce que la semaine dernière, c'était une autre histoire : Chronopost qui m'envoie un mail me disant qu'ils passeraient le 4 entre 8 et 13 heures, grande Miss (en vacances) consignée à la maison… pour rien ! Pas de nouvelles, numéro du service client injoignable. Le 5, nouvelle attente, vers midi j'essaie en vain d'avoir le service client (en laissant sonner 1 heure !), puis à 12h59, mise à jour du site : "destinataire absent, se référer à l'avis de passage". J'appelle la Miss "Va voir dans la boîte aux lettres". Point d'avis de passage, évidemment !

Nouvel essai pour joindre Chronopost, j'appelle mon expéditeur qui parvient à savoir que mon colis m'attend dans mon nouveau bureau de poste tout neuf, la charmante guichetière me donne un numéro de secours pour joindre Chronopost qui ne répondra jamais (au bout de 3 jours, j'ai laissé tomber)…

Bref, ce matin, la camionnette Colissimo (qui ne nous a jamais fait défaut) a déposé ceci dans ma boîte à lettres :

Mon cadeau d'anniversaire (merci ma sœur, oui, je sais, j'ai attendu, je n'arrivais pas à me décider !)

Et ce midi, notre facteur a sonné pour déposer cela (qui ne rentrait pas dans la boîte)
D'abord, une grande enveloppe de carton subtilement décorée :

Et à l'intérieur, un souvenir de cette année 2011 riche en événements familiaux, mis en page avec beaucoup de talent ! Mon premier échange, son premier échange aussi…

Merci, je suis ravie ! Je vais bien vite lui chercher un cadre !

La semaine dernière, je lui avais envoyé cette banderole
pour son tout nouvel atelier :

Et pour finir la journée (pluvieuse, orageuse, triste, grise…), un petit chapeau pour faire venir le soleil

pour ma jeannette, dont je suis fière, car elle a préparé toute seule ses affiares pour son premier camp, munie de sa liste, a réussi à tout faire entrer dans son sac à dos et même à fermer le sac ! Bravo ma chérie !

(et vive la tranquillité pour nous : une fille en camp, les deux autres chez leurs grands-parents, à nous la belle vie !)

Non, je n'ouvre pas une boutique de jupes ! Mais oui, j'ai cousu aujourd'hui une deuxième Tess indentique à la première, pour une petite fille dont la maman ne lui coud jamais de jupe, tout est pour sa sœur…

Pff, mais qu'est-ce que je raconte ? Cette jupe est pour Lou, évidemment, mais comme ma fille n'est pas aussi douée pour la couture que sa correspondante, je lui ai prêté mes mains… C'est facile de refaire à l'identique, normalement, on ne fait pas deux fois les mêmes erreurs, et puis comme les Miss ont la même taille, pas besoin d'élastique à boutonnière (enfin, Rachel, là il n'est pas très serré, tu pourras reprendre si besoin)

Et maintenant, si je compte bien : deux coutures pour ma grande, deux coutures pour moi, trois pour la petite… alors la suite, pour qui ?

Je n'étais pas satisfaite de mon débardeur bleu, trop large (pourtant j'utilise toujours le même patron, mais suivant les jerseys, le résultats est chaque fois différent !). Et puis, je trouvais que les petits boutons poissons n'étaient pas assez mis en valeur. J'ai donc acheté un bout de tissu bleu ciel à pois blancs, fait chauffer la machine à biais, décousu l'encolure du débardeur, que j'ai légèrement froncée et bordée de biais. Et voilà, les bretelles ne glissent plus sur les épaules !

J'espère juste que les traces des anciens points partiront au lavage…

Patron Ottobre, tissu Butinette

Et après le recyclage, un autre tee-shirt, modèle Ottobre modifié (il est prévu pour femme enceinte), un vrai plaisir à coudre !

Et comme pour une fois je suis satisfaite des finitions, je peux mettre les détails !

Un seul défaut : je n'avais pas vu que le tissu avait tant marqué au pli… mouais, ça fait moyen… aurai-je le courage de découdre pour inverser le sens de croisement ?

Patron Ottobre, tissu du Stoffenspektakel

Une jupe-short, modèle Ottobre. L'avantage de la jupe-short, c'est que la braguette ne se voit pas… parce que je ne suis pas tout à fait satisfaite de ma piqûre au bord de la fermeture-éclair, j'aurais pu faire plus droit !

Ce jean étant un peu raide, j'ai supprimé les rabats de poches.

Et cela m'arrive rarement, mais j'ai acheté du fil de la couleur du biais (enfin, disons que j'allais justement chez Fil 2000 cette semaine-là…)

                                                                            Un biais satin reçu lors d'un échange
  Un essai de couture fantaise de ma Brother            de couturières, sur lequel ma grande
                                                                            lorgnait depuis plus d'un an :

 Patron Ottobre Printemps 2007, jean lycra de Sacrés coupons.