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30 novembre 2022

10 fois Noël : calendrier de l'avent

Demain, c'est le premier décembre, il est temps de montrer nos calendriers de l'avent, pour le challenge de Samarian et Chickypoo (Je suis presque arrivée au chalet, il faut juste que je fasse un détour par la médiathèque car ce matin, j'y suis allée sans ma carte !)

Marie a installé le calendrier qu'elle a confectionné l'an dernier et l'a rempli de douceurs.

30 novembre - 130 novembre - 3

Je trouvais qu'il manquait un petit quelque chose au-dessus de la branche et j'ai cousu une couronne suivant ce tutoriel pour cacher le crochet. En fait, je n'ai pas suivi le tutoriel : je l'ai lu rapidement, puis j'ai coupé trois bandes de 7 x 65 cm dans les tissus des sachets, je les ai cousues, retournées et rembourrées, puis j'ai commencé à les tresser avec l'idée de raccorder proprement les extrémités… avant de réaliser que la tresse ne peut pas tenir ainsi ! J'ai cousu deux des boudins bout à bout, puis entremêlé le troisième avant de le coudre à l'arrache, le raccord moche est caché sous les rubans.

30 novembre - 2

Et puis l'an dernier, en passant à la pharmacie mi-décembre, j'ai vu ce calendrier. J'aime bien, généralement, les tisanes Yogi Tea et l'idée d'en découvrir chaque soir une nouvelle et de la partager avec mes filles m'a plu. Mais comme l'avent était bien entamé et que Marie avait déjà son calendrier Dammam, je l'ai sagement rangé pour le ressortir cette année (et je savais où il était rangé, je progresse !).

30 novembre - 4

 

10 fois Noël, c'est aussi chez : ChickyPoo – Samarian – Julia – Syl – MissyCornish – Didine – Duchesse Wombat – Au fil des pages – Sorbet-Kiwi – Isabelle – Lilas – Jelydragon – Jojo – Carfax Henecia – Fondant Grignote –  Gloewen – L’Or Rouge – MagaliRB – Lou – Hilde – Blandine – Bidib – Manika – Eimelle – Méline – The Hobbit Fairy – Touloulou – Samlor – Light&Smell

 

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29 novembre 2022

Le tour du monde en 80 livres #10


C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En novembre, j'ai lu 7 livres, exploré 6 nouveaux pays.

Un roman m'a été conseillé en commentaire de mon bilan de septembre et je l'ai adoré (merci Laurence !), alors n'hésitez pas à me proposer vos auteurs du monde entier.

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Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

Un jour, Hanna, jeune fille trisomique, croise la route de Marius. Il semble fuir quelque chose, elle cherche son père, dont elle ne peut révéler le nom. Tous les deux vont se lancer dans cette quête, aller à Berlin, et rencontrer quelques personnages singuliers : un antiquaire qui, depuis trois générations, tient la liste des nombres pairs, un colleur d'affiches subversives, les patrons d'un hôtel sans nom, un photographe très spécialisé ou des juifs qui sont la mémoire vivante du XXe siècle (on pense très fort à Fahrenheit 451).

« Elle sourit à Hanna. Hanna lui sourit en retour. C'était tellement facile de sympathiser avec elle, trop facile parfois » « Hanna semblait avoir un truc, sans en être consciente, pour faire apparaître des expressions bienveillantes. Presque immanquablement, les gens que l'on croisait laissaient tomber quelques chose qui, une poignée de secondes plus tôt, verrouillait leur visage et, renonçant à toute attitude défensive, souriaient, tendrement, ouvertement, soit à Hanna, soit à moi, soit à nous deux. »

Autriche
Daniel Glattauer, La septième vague.
 

C'est la suite de Quand souffle le vent du Nord. Léo est revenu de Boston et reprend ses échanges épistolaires avec Emmi. Chacun tente de (re)construire une vie amoureuse de son côté, tout en constatant que leur attirance réciproque augmente au fil du temps. Ils luttent, essayent de ne plus s'écrire, mais c'est sans succès. Et à la lecture de leurs mails, on les comprend ! 

« Chère Emmi, il faut que je t’avoue quelque chose, tu es la seule femme à qui j’écris, à qui j’écris comme cela, comme je suis, comme j’en ai envie. Tu es mon journal, mais tu ne tiens pas tranquille comme un journal. Tu n’as pas cette patience. Tu te mêles de tout, tu ripostes, tu me contredis, tu me troubles. Tu es un journal avec un visage, un corps et une stature. Tu crois que je ne te vois pas, tu crois que je ne sens pas ta présence. Erreur. Erreur. Quelle erreur. Quand je t’écris, je t’attire tout près de moi. Cela a toujours été ainsi. (...) Heureusement, personne n'a pris mon poul, depuis... » 

Bosnie Herzégovine
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

La Volga, c'est une voiture de fabrication russe, c'est aussi le titre d'une chanson. Dans la Yougoslavie d'après Tito, Dželal Pljevljak nous raconte sa vie ou, du moins, ses 35 ans de carrière comme chauffeur civil dans l'armée, ainsi que l'histoire de sa voiture. Tous les vendredis, il quitte Split, sur la côte, pour rejoindre Livno, en Bosnie, et assister à la prière à la mosquée. Il ne se résoud pas à prendre sa retraite, bien qu'ayant largement dépassé l'âge. Peu à peu, on comprend qu'il essaye surtout d'oublier une partie de son passé.
« Je passe d'une tristesse à l'autre, en tentant d'oublier la première, la plus grande et la plus douloureuse, que je n'évoque pas. »

La deuxième partie du roman est une enquête menée par un journaliste sur ce qui s'est passé, le vendredi 1er janvier 1988, peu de temps avant que le pays ne bascule dans l'horreur de la guerre, un fait-divers qui avait fait la une des journaux.

Et puis, lorsque l'on pense avoir tout compris, la troisième partie arrive et vient renverser nos déductions.
Un magnifique roman sur la dignité humaine et l'amitié !

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Le témoignage, sous forme de petits récits poétiques, d'un écrivain plongé dans la guerre. L'auteur mêle le présent et le passé dans ses descriptions, les vivants et les morts, sa vie réelle et sa vie rêvée. On sent sa volonté farouche de maintenir un semblant de normalité, de garder ses habitudes "d'avant", de voir ses amis, dans cette vie rythmée par les bombardements, les barrages, les coupures d'électricité, les enfants fauchés pour être sortis acheter du pain de l'autre côté de la rue.

« Je sais que mes lettres ne te parviennent pas. Pourtant, chaque soir, je t'en écris une nouvelle dans laquelle je te dis à quel point je me languis de toi. Le lendemain, je le dépose comme un gage précieux dans la main du facteur. Il la prend avec respect et ferveur en ajoutant : « Prie pour moi afin que, lorsque j'arriverai au passage, le franc-tireur dorme encore après une longue nuit passée à faire le compte de ses victimes abattues. » Puis il sourit et répère : « Prie pour moi. » Je le vois s'éloigner à bicyclette sur cette route devant moi, et disparaître au loin dans le ciel. »
« Non, ces événements ne peuvent suvenir qu'en temps de guerre ! Un balcon effondré de la façade de l'immeuble, une tente funéraire du côté ouest de l'immeuble, et un mariage restreint aux proches, et deux mariés qui célèbrent leur mariage sans chants, un mariage se déroulant sans danse et sans joie. Cet immeuble, avec ses trois façades, donne sur celui où j'habite. »

Et malgré tout, ce recueil est plein de paix et d'espoir !

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Cette biographie est l'hommage rendu par Aya Cissoko à sa mère, qui vient de mourir. Elle a passé sa vie à élever au mieux ses enfants, aider tous les membres de sa famille élargie, malgré leur ingratitude, et essayer de faire perdurer les traditions de son pays, alors qu'elle est arrivée en France juste après son mariage. Une femme qui ne s'est jamais découragée, malgré les drames qui ont jalonné sa vie : la mort de son mari et de sa plus jeune fille dans un incendie, puis celle de son plus jeune fils un peu plus tard. Un autre mari qui a détourné toutes ses économies, ruinant son projet de se faire construire une maison dans son village natal.

Aya s'oppose à cette mère, qu'elle admire et aime pourtant, pour vivre sa vie, faire des choix qui ne lui sont pas dictés par la tradition et le clan, mais parfois, elle met de côté ses sentiments pour la protéger, comme lorsque sa mère, accablée par la mort de ses deux enfants, se souvient d'une superstition selon laquelle une fille "subaga muso" (sorcière) peut "manger" les enfants nés après elle :

« Me voilà coupable d'être mal née, je précède les deux derniers de la fratrie : tous morts. Je répands le malheur autour de moi sans le savoir. Ma présence auprès des miens serait néfaste. Les jours et les mois suivants, je suis prise de crises d'asthme au milieu de la nuit. Ma ère m'emmène aux urgences. Elle n'en peut plus de tout ça. L'éventualité de perdre un autre enfant lui est insupportable.
— Eh, qu'est-ce qu'il y a ?
— Je sais pas, j'arrive pas à respirer.
— Il faut arrêter ça tout d esuite. Je peux pas suporter. 
Les crises disparaissent presque aussitôt qu'elles sont apparues. »

Ou quand elle se glisse dans le lit de sa mère chaque soir : « C'est ainsi que je m'oppose à elle le jour et que je veille sur elle la nuit. Ma mère est forte, le jour, dans l'adversité. »

Aya, une dernière fois, va devoir choisir entre ses désirs et la tradition, qui veut l'exclure des rites funéraires. Comme sa mère, elle s'oppose au clan et trouve une place, entre deux cultures, entre deux pays, une place à elle.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir. 

Comme le précédent c'est une autobiographie : l'auteur (âgé de 25 ans à cette époque) raconte son enfance dans une petite ville de Haute-Guinée, de ses plus lointains souvenirs (vers 5 ans) à son départ pour poursuivre ses études en France.  Son père forgeron (et le petit serpent noir qui l'avertit des événements du jour à venir), sa mère, si respectée par tous (et son inviulnérabilité face aux crocodiles du Niger), ses visites à sa grand-mère et les travaux des champs auxquels il participe, la grande cérémonie de la circoncision qui a marqué son passage dans le monde des adultes, ses études dans la capitale, le déchirement de la séparation. C'est le récit d'un enfant qui grandit, devient adolescent puis jeune adulte et quitte le monde confortable de l'enfance, mais aussi celui d'un jeune homme qui quitte sa région natale, puis son pays. C'est aussi l'évolution d'un jeune guinéen tiraillé entre les traditions et son aspiration à la modernité, ses doutes vis-à-vis des légendes et des croyances des anciens, partagé entre le désir de son père de le voir faire les études auxquelles il avait dû renoncer, et celui de sa mère, qui ne veut pas voir s'éloigner son fils aîné, tout en sachant que c'est inévitable.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.

Voilà un livre que j'ai failli abandonner dès les premières pages, tant la lecture en était ardue : il a été pulié à titre posthume et le manuscrit comporte des lacunes, ce qui rend le début incompréhensible. Ceci ajouté à la complexité du style et à ma fatigue du moment… je l'ai mis de côté. Et puis j'ai pris le train pour Paris, je n'avais plus que de gros pavés à lire et ce tout petit livre de poche, que j'ai glissé dans mon sac. 30 minutes plus tard, j'étais accrochée à l'histoire de Nina-Églantine, qui se lance dans une vie nouvelle après des années de prostitution, à sa ténacité pour reprendre le dessus.

I faut lire lentement, pour bien profiter de chaque mot, comme cette description du chat de la pension :

« Boule ondoyante, velours miraculeux, vivante sinusoïde à fourche, le matou cossu se roule dans sa pelisse noire bleutée, les soies brillantes, les moustaches dressées, un sourire équivoque aux babines ; il fait fulgurer le vif-argent de ses yeux verdelets et coule l'eau froide de son regard dans la fente d'une paupière indolente. »

Églantine se lance, avec la femme qu'elle vient de rencontrer, dans une opération commerciale qui promet de fabuleux bénéfices, mais n'est pas sans danger : le voilier qu'elles affrêtent, et sur lequel elles d'embarquent, le Dieu-Premier, va affronter une terrible tempête, digne de celle de Typhon de Conrad.

« En effet le saillant d'ombre et d'aube qui tout à l'heure s'était formé au septentrion a vu son angle terminal s'av-braser peu à peu, se délayer en un magma confus. Le rideau de nuées accomplit un mouvement tournant vers l'est où l'astre blafard combat désespérément l'ombre envahissante qui sans arrêt plaque de teintes sombres l'éclatant drap d'aurore. Tous les soleils nocturnes se sont éteints. Dans la suie funèbre des cumulus qui s'épprochent, chevaux d'Apocalypse, dont on commence à deviner le hennissement, tout le rouge matinal se noie et meurt ; seule la boule solaire flamboie dans la nuit revenue. Le crépuscule du matin s'est mué en un rabat-jour angoissant. »

Je ne vous raconterai pas la fin : le manuscrit est resté inachevé.

 

Portugal Volga enfant

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Afrique

Algérie :
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso :
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Ghana :
Yaa Gyasi, No home.

Maroc : 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Nigeria : 
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Rwanda :
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal:
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Togo : 
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil :
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili : 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie :  
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

États-unis :  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.

Mexique :
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou :
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Cambodge :
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine :
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde :
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran :
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon :
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Sri Lanka :
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam :
Kim Thúy, Man. 

 

 

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne :
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.


Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 

 

Belgique :
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne :
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France :
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 

Hongrie :
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie :
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque :
Kafka, Le procès et La métamorphose

Royaume-uni :
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Suède :

Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse :
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie

Australie :
Joan Lindsay, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Zélande :
Eleanor Catton, La répétition.

28 novembre 2022

10 fois Noël : envies de lectures

Nous voilà dans l'Avent, j'ai été un peu prise de court ! Hier, j'ai installé dans l'urgence mes 4 bougies, dans leur petite forêt de sapins. Mais j'ai aussi retrouvé le santon que je cherchais depuis 3 jours : je l'avais acheté en septembre et, évidemment, je n'avais pas eu le courage de sortir la boîte qui contient la crèche, un peu difficile d'accès. Un santon, c'est tout petit, ça peut se cacher n'importe où… mais à force de réfléchir à ce que j'avais pu faire dans les jours qui ont suivi, je l'ai retrouvé !

Je vais me mettre en route vers le chalet de Samarian et ChickyPoo, il faut juste que je boucle ma valise et que j'y glisse quelques livres (réservés à la médiathèque). Voyons voir…

- une enquête d'Agatha Raisin, par exemple Un Noël presque parfait
- un Anne Perry, Chickypoo en parle régulièrement et je n'en ai jamais lu : Noël en Sicile
- un roman noir : Dix âmes, pas plus, de Ragnar Jonasson
- un roman irlandais avec un peu de mystère : Noël en famille de Jennifer Johnston
- et un roman plus fantaisiste : Pas de Noël cete année, de John Grisham

Et bien sûr, la lecture commune, que je vais acquérir très vite !

 

Dix-ames-pas-plusUn-Noel-en-famille61vQJePBxeLUn-Noel-en-SicileAgatha-Raisin-enquete-18-Un-Noel-presque-parfait

 

10 fois Noël, c'est aussi chez : ChickyPoo – Samarian – Julia – Syl – MissyCornish – Didine – Duchesse Wombat – Au fil des pages – Sorbet-Kiwi – Isabelle – Lilas – Jelydragon – Jojo – Carfax Henecia – Fondant Grignote –  Gloewen – L’Or Rouge – MagaliRB – Lou – Hilde – Blandine – Bidib – Manika – Eimelle – Méline – The Hobbit Fairy – Touloulou – Samlor – Light&Smell

 

27 novembre 2022

52/2022 : un livre/un film

Virginie nous défie, ce dimanche d'illustrer un livre (ou une œuvre) en photo.

J'ai choisi un court roman plein de fantaisie du milieu du XXe siècle, adapté l'année suivante au cinéma. L'avez-vous reconnu ?

27 novembre - 1

23 novembre 2022

Les questions du dimanche

Je suis dans les temps pour répondre aux questions de DrCaso.

  • Comment votre cuisine est-elle équipée ? Avec des trucs de pros (déshydrateurs, fumoirs, extracteurs de jus, bac pour cuisson sous vide, trancheur à viande, etc.) ou des trucs de base (deux casseroles, trois bols, cinq fourchettes dépareillées, et basta) ?

J'ai quelques appareils qui servent beaucoup : une machine à pain (la 3e), un robot pour râper, couper, mixer, battre, une trancheuse à jambon (achetée avant notre mariage, qui coupe surtout du pain, du fromage à raclette, parfois des courges… et de temps en temps du jambon cru), un gaufrier, un cuiseur à riz, une turbine à glaces… mais pas de cafetière, des casseroles achetées par mes parents. Chaque achat est mûrement réfléchi (est-ce que ça servira souvent ? Y a-t-il de la place dans les placards ?)

  • Avez-vous grandi dans une famille plutôt anxieuse (attention à ça, ne roules pas trop vite, appelle-moi dès que tu arrives, etc.)?

Un peu, mais il y a eu des drames. Moi-même, je n'aime pas savoir mes jeunes sur la route.

  • Si votre prochaine vie était celle d’un animal, lequel choisiriez-vous d’être ?

Je préfèrerais ne pas.

  • Aimez-vous flâner, dans la vie, ou êtes-vous plutôt du genre stressé ?

J'ai pouvoir prendre le temps de flâner, mais c'est rare. Et nos sorties parisiennes se terminent bien souvent par un sprint dans les couloirs de Montparnasse (ils ont supprimé la moitié des trains du week-end depuis le covid). Les départs en voyage me stressent au plus haut point (est-ce que j'ai bien tout préparé ? Est-ce qu'on va se réveiller à temps ? Est-ce que le train prévu circulera ?) En fait, c'est lorsque je n'ai pas de prise sur les événements que je m'inquiète d'avance. Pour le reste, je fais des listes pour ne rien oublier et gérer les tâches dans le temps.

23 novembre - 2

  • Qu’allez-vous préparer comme repas de Noël ?

Nous ne sommes pas à la maison, mais je suis chargée de la bûche et j'y réfléchis.

• Et Anne a posé une question supplémentaire : épices ou non ? Si oui, lesquelles ?

Des épices, évidemment ! Je cuisine beaucoup de plats du monde entier : indiens, japonais, chinois, thaï, maghrebins, libanais… Guillaume a tendance à rajouter du piment un peu partout, on s'en plaint parfois. Et des herbes aromatiques au congélateur (ou plantées devant la maison)

23 novembre - 1

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21 novembre 2022

Un éternel enfant #2

Lorsque j'ai demandé à Paul ce qu'il voulait pour son anniversaire, il a répondu, comme souvent "des légos". Nous avons attendu sa visite, une semaine avant l'anniversaire d'Alice et au détour de nos conversations, ils ont parlé de leurs vieilles casseroles antiadhésives bonnes à jeter. Je leur ai alors proposé un "cadeau d'adultes" (comme a dit ma nièce) : un lot de bonnes casseroles en inox (pour ma part, j'utilise celles que mes parents avaient achetées au début des années 80).

Et pour compléter le cadeau, je leur ai cousu à chacun un tablier, ils n'en avaient pas ! Je n'avais qu'une semaine, pas le temps d'acheter du tissu (juste le sergé pour les rubans, que j'ai cousus au dernier moment)

Pour Alice, un reste de son sac de voyage et un jean bleu marine pas trop épais.

21 novembre - 221 novembre - 3

 

Pour Paul, un jean brique acheté il y a longtemps, que j'ai utilisé à l'envers pour la poche, et deux broderies trouvées sur Etsy.

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Les voilà bien équipés !

 

 

21 novembre - 121 novembre - 4

20 novembre 2022

52/2022 : ce qu'on laisse

La citation du jour, choisie par Virginie, n'est encore une fois pas simple à illustrer : « Je crois que notre passage sur terre se résume en trois points : pour soi, ce qu’on ressent – pour les autres, ce qu’on fait – pour le monde, ce que l’on laisse. » Gille Legardinier, Une chance sur un milliard.

Ce que je ressens ? À l'instant même une grande fatigue après une chouette sortie avec ma grande (mais le réveil à 7h un dimanche matin, ça pique). Ce que je fais pour les autres ? Un peu moins que dans le passé, l'énergie s'épuise un peu. Ce que je laisse ? Eh bien, comme disait Baden-Powell, j'essaye de laisser le monde un peu meilleur que je ne l'ai trouvé, mais j'ai un peu l'impression que nous ne sommes pas assez nombreux à essayer !

En tout cas, cet été à Lourdes, c'est ce à quoi nous avons travaillé. Et nous avons laissé une trace collective de notre passage au sommet de la montagne, dans la boîte prévue à cet effet au pied de la croix.

20 novembre - 1

15 novembre 2022

Les questions du dimanche (en double !)

La semaine dernière, je n'ai pas trouvé le temps de répondre aux questions de DrCaSo, donc je me rattrape.

  • Qu’est-ce qui vous a fait du bien cette semaine ?

Les vacances (et le jour férié de la semaine suivante) qui m'ont permis de me reposer, de profiter de belles journées ensoleillées et de ranger enfin toute une zone de la maison.

  • Aimez-vous les grands centres commerciaux où tout est à portée de main, ou fuyez-vous les foules, ou préférez-vous faire vos courses dans plein de petits magasins individuels ?

Dans une ville nouvelle, c'est particulier : le centre commercial est bien là, à 10 minutes en vélo ou 20 minutes à pied de la maison (en traversant le bois), juste à côté de la gare, avec son hypermarché où je trouve à peu près tout, mais ses "galeries" sont des rues piétonnes à ciel ouvert. On y trouve les chaines de magasins de vêtements ou restauration rapide habituels, mais aussi une librairie indépendante, mon épicerie du monde favorite, un magasin bio (je préfère aller, désormais, à la coopérative ouverte depuis peu par trois jeunes courageux, même si c'est à l'autre bout de la ville), une grande médiathèque, l'une de nos trois églises, un primeur… Dans les centres commerciaux classiques, j'ai maintenant l'impression d'étouffer !

  • Quelque chose a-t-il changé dans votre façon de vous préparer le matin (vêtements, maquillage, bijoux, etc.) depuis la pandémie ?

Rien du tout, si ce n'est que je fais tout plus lentement.

  • S’il neige demain, qu’allez-vous faire ou ne pas faire ?

Je vais chercher mes gants, car hier matin, premier jour de froid, je n'ai pas réussi à rassembler une seule paire (un gant rouge, un gant noir !)

16 novembre - 3

  • Quand vous étiez jeune, avez-vous fait des trucs de rebelles (tatouages, piercing, cheveux verts, fumer des joints, etc.) ?

Non, je n'avais pas de raisons de me rebeller.

  • Comment avez-vous passé Noël dernier, et comment espérez-vous que le Noël qui vient sera similaire ou différent ?

Notre Noël dernier a été pas mal perturbé par la pandémie, j'aimerais que tout se passe comme prévu cette année (même si, contrairement à l'an dernier, il n'est pas prévu que tous mes enfants soient présents)

  • Etes-vous plutôt sports d’été (surf, plage) ou sport d’hiver (ski, raquettes) ?

Le ski de fond n'est qu'un lointain souvenir, mais c'était toujours un grand bonheur, je nage trop mal pour que l'on parle de sport. Plutôt randonnée et vélo, en toutes saisons.

16 novembre - 1

  • Qu’avez-vous un jour aimé (musique, nourriture, endroit, personnes) que vous n’aimez plus aujourd’hui ?

Mes goûts musicaux ont peu changé (le clavecin m'agace vite, la radio qu'écoutent mes filles également), la nourriture… je ne vois pas, si ce n'est que les légumes de saison ont pris le dessus, les endroits non plus (ah, si : les centres commercieux fermés)… et j'ai pu m'éloigner de certaines personnes dont l'évolution ou les opinions m'ont déçue, mais rien de radical.

  • Quel genre de livres aimez-vous? BD? Romance? Mystères? Policier? Histoire? Biographies? Romans historiques? Autobiographies?

BD, un peu, si ce n'est pas violent. Je n'aime pas du tout le manga en revanche. Mystères, non. Romances, à la limite mais c'est tellement prévisible. Policiers, un peu mais je n'y vais pas spontanément. Mon genre de prédilection est le roman, ancien ou contemporain, autobiographique, historique, fiction (et un peu de "feel good" de temps en temps)

  • Qu’emportez-vous toujours avec vous, dans vos poches ou votre sac à main, où que vous alliez ?

 Téléphone, portefeuille, une mini-trousse à pharmacie, un baume à lèvres, un masque, une mini-trousse de couture et un livre.

 16 novembre - 2

 

13 novembre 2022

52/2022 : géométrique

Je me suis demandé comment illustrer le thème du jour chez Virginie, mais la solution était sous mes yeux : 

Prendre un schéma géométrique et essayer de le reproduire le plus fidèlement possible avec du tissu (et ma non-capacité à coudre proprement à la main)

13 novembre - 113 novembre - 4

13 novembre - 213 novembre - 3

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Bref, j'ai repris mon Dear Jane à l'abandon depuis des mois ! Plus que 54 carrés.

Dear Jane 11-22

12 novembre 2022

Voyage bricolé

Nous avons, dans la maison, un coin voyage/mer où sont réunis quelques souvenirs de vacances : des photos de Charente Maritime, deux affiches, un cadre de nœuds marins que j'avais réalisé, des "cailloux verts" et des coquillages, ma guirlande de petits bateaux

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Il fut un temps où Paul collectionnait les timbres, il avait récupéré la collection commencée par Guillaume dans son enfance et la standardiste du boulot me gardait prévieusement tous les jolis timbres sur le courrier qui arrivait. Et puis Paul est passé à autre chose, d'autres collègues ont récupéré les timbres et il m'est resté une boîte à thé remplie de jolis timbres colorés.

J'avais depuis fort longtemps acheté une toile cartonnée, dans le but d'y coller mes timbres, mais je ne m'y était jamais mise. Et puis jeudi, j'ai réalisé que lendemain était férié, et je n'avais rien de prévu (un luxe rare en ce moment). J'ai sorti mes timbres et commencé à les disposer… j'avais de quoi couvrir 3 ou 4 toiles ! Après avoir demandé à ma conseillère artistique si je devais les aligner ou les disposer en "aléatoire réfléchi", j'ai procédé de manière plus méthodique :

J'ai classé tout mes timbres par pays, par ordre alphabétique :

Afghanistan, sultanat d'Aiman, Algérie, Allemagne (et RDA et RFA), Andorre, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bénin, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Croatie, Cuba, Espagne, France, Inde, Indonésie, Iran, Irlande, Islande, Israël, Italie, Katanga (province de RDC), Liban, Maroc, Mexique, Monaco, Mongolie, Nicaragua, Norvège, Nouvelle-Calédonie, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Polynésie française, Portugal, Royaume-uni, Roumanie, Russie, Rwanda, Sénégal, Sri-Lanka, Suisse, Tanzanie, Tchécoslovaquie, Thaïlande, Turquie, Uganda, Uruguay, USA, Zaïre (et deux pays non identifiés).

J'ai délicatement décollé ceux qui étaient encore sur leur morceau d'enveloppe. Puis j'ai placé sur ma toile les plus grands timbres, les plus colorés, les plus sobres, les plus petits, avec au moins un de chaque pays (j'avais à profusion des timbres français évidemment, mais aussi tchèques, mexicains, indiens et roumains). Enfin, je les ai collés un à un avec du vernis-colle.

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Saurez-vous m'aider à identifier les deux pays-mystères ?

Le petit timbre vert avec un footballeur (pays arabe, visiblement)

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Et le blanc au centre (Asie centrale ?)

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