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attraper le temps qui file…
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29 octobre 2023

52/2023 : humide

Chère Virginie, si on pouvait passer au thème « sec » pour la semaine à venir, j'apprécierais… 

 

Samedi

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Dimanche

29 ocotbre - 3

Lundi

29 ocotbre - 2

Mardi

29 ocotbre - 4

Mercredi

29 ocotbre - 5

Jeudi

29 ocotbre - 6

Vendredi

29 octobre - 1 

Et, enfin, samedi-dimanche, du presque beau temps dans le Sud.

29 ocotbre - 7

Bref, je suis malade ! 

 

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23 octobre 2023

De l'intérêt de tout garder

Dans ma lingerie, j'ai trois grands tiroirs et des sacs en papier remplis de chutes de satin, voile, viscose, doublure. Parfois, je me dis que je devrais m'en débarrasser. Lorsque je fouille dedans pour coudre une toile, je jette quelques morceaux vraiment trop petits, mais j'ai tout de même hérité du gêne grand-paternel de "ça peut toujours servir" (même si je ne suis pas la plus atteinte à ce niveau-là, n'est-ce pas Paul ?) Et parfois, le hasard me donne raison ! *

Après avoir réglé la question de "marquage" des équipes avec deux couleurs de bracelets, il me fallait trouver comment réunir ces éuipes rapidement sans appeler les noms un par un. J'ai pensé que le chef d'équipe pourrait porter un "drapeau" aux couleurs des bracelets. Et je me suis mise en quête de bandes de tissu : pour le rose, j'avais les chutes de ce pantalon. J'ai ouvert mon "tiroir au satin" et j'en ai sorti des restes(noir, bleu, rouge, vert, jaune) des capes Harry Potter (achetés pour un camp scout, ça retourne aux scouts, logique !) D'autres coloris ont été plus compliqués à trouver : pour le orange, j'avais un peu de tulle datant de… la moyenne section de Paul et un déguisement de citrouille ! Le bleu ciel est le bas d'une robe de soirée dont j'avais fait l'ourlet pour une copine d'Aurore en 6e. Pour le vert clair, j'ai décousu la doublure de manche d'un vieux blouson. Et le violet était un tee-shirt donné pour les sacs des guides (Marie était en 6e, donc). J'ai tout découpé en bandes, que j'ai assemblées 2 par 2 à la surjeteuse. Et puis j'ai cherché des baguettes, regrettant de n'y avoir pas pensé au début du mois, quand j'ai fait le tour de ma ville la veille des encombrants, pour récupérer des lames de bois. Peut-être aurais-je trouvé une vieille clôture de bambous ? J'ai déniché, dans le garage, des chutes de baguettes électriques que j'ai découpées, j'ai attaqué quelques cageots, mais le résultat était médiocre. Enfin, sur mon trajet, j'ai trouvé des lattes de sommier que j'ai découpées très grossièrement en 3 dans la longueur (je n'ai pas cherché à couper droit), puis poncées le plus sommairement possible. Et l'agrafeuse murale a fait le reste (enfin, à 3 agrafes par drapeau, multiplié par 50, ça m'a pris un certain temps aussi).

17 octobre - 3 
(ça a plutôt bien fonctionné, mis à part les petits soucis de confusion, encore une fois, entre les verts)

Pour l'atelier couture (d'insignes) auquel tous les jeunes devaient passer (et quelques parents nous ont déjà remerciées), soit 13 ateliers répétés 4 fois, je devais dénicher des aiguilles en  grosse quantité (pas question, vu le budget serré, de prendre du Bohin ou du Prym par 12), c'est Ma Petite Mercerie qui m'a sauvée, avec des lots de 50 (je leur ai acheté presque tout leur stock) — évidemment j'ai complété la commande par quelques indispensables : du tissu qui devrait être coupé et cousu tout de suite, enfin après le gros week-end et de la vlieseline, une commande très raisonnable donc. Afin de répartir les 250 aiguilles sur les 13 ateliers, j'ai confectionné rapidement des pique-aiguilles magnifiques fonctionnels, à l'aide de ces cartes que nous envoient les associations caritatives en fin d'année et dont j'ai un stock conséquent, et d'une chute de polaire vert sapin que je suis certaine de n'avoir jamais achetée, probablement un don d'une voisine. Un pliage, une piqûre à gros points, installation des 19 aiguilles et hop, dans l'enveloppe (même provenance que les cartes) avec une bobine de fil (là encore, j'ai recyclé mes bobines vides que j'ai placées sur le support à canette pour les regarnir de fil noir) et je ferme avec les élastiques qui tiennent les bottes de radis. Un atelier presque 100% recyclage, donc, bien dans l'esprit HALP !

 17 octobre - 2

Deux grands rideaux qui avaient déjà vécu une deuxième vie en housse de clic-clac se sont transformés en grands sacs pour une course, de longues chutes de tissus un peu trop épais pour des toiles ont servi de liens, les chaussettes orphelines ont été transformés en tawashis (mais je pense que j'en ai récupéré plus que je n'en ai fourni) et j'ai découpé une multitude de chiffons : un (tout petit) peu de place gagnée dans ma lingerie.

Enfin mercredi soir, alors que Guillaume suivait la deuxième réunion "intendance" de la semaine, un appel a été lancé pour quelques éléments de déguisement ou de décor, dont un tee-shirt Indestructibles. Je garde dans mon placard 3 tee-shirts trop petits aux couleurs bien voyantes, dans l'idée que "ça pourrait servir pour un déguisement". Une petite heure plus tard, le tee-shirt était prêt (et j'avoue que ce petit moment imprévu de couture m'a bien détendue, entre tous mes remplissages de sacs, recomptages, rappels pour trouver des pierres à feu ou autres planches à tawashis ou visites sur le Drive pour voir si des animateurs s'étaient proposés).

17 octobre - 1

 

* Ce qui ne va pas arranger mon cas…

 

 

 

22 octobre 2023

52/2023 : reflets

Ce dimanche, Virginie nous propose de tirer parti de ce qui est plutôt un inconvénient pour le photographe : le reflet. Chez moi, il s'invite de façon inopportune sur les photos, la plupart du temps : avez-vous déjà essayé de photographier une armoire à porte miroir ou une table de cuisson en vitrocéramique pour les mettre sur le bon coin ? Un enfer, n'est-ce pas, même si certains en jouent volontairement pour rendre leur anonce plus visible.

Ce matin, c'est repassage : 3 semaines de linge en souffrance, ça commence à faire une jolie montagne, d'autant que la motication n'est pas au top quand il s'agit de repasser robes d'été et bermudas avant de les ranger pour l'hiver. Pour passer le temps, je me suis installée devant une série suédoise (pas très judicieux à cause des sous-titres : un œil sur le linge, un autre sur l'écran, je vais moins vite)

22 octobre - 2

Je suis ensuite sortie à la chasse aux jolis reflets, mais le vent avait déjà vidé toutes les flaques (et pourtant, qu'est-ce qu'il a plu hier !)

22 octobre - 322 octobre - 4

Enfin, tout à fait de circonstance, j'ai appris il y a peu le nom de ce miroir : œil de sorcière ! 

22 octobre - 5

19 octobre 2023

Poor Lonesome Cow-boy

À Val'Heureux, les jeunes étaient groupés en villages par tranches d'âges, chacun correspondant à une catégorie de film (dessins animés, super-héros, fantastique, comédie, western…) et accueillait un personnage. Nous avons choisi en priorité des costumes que nous avions déjà, j'ai donc ressorti Barbapapa et entrepris de remplacer le système de "gonflage" (une cloche en baguette électrique avec beaucoup de scotch, suspendue à un bob, et des ballons de baudruche — il y a 22 ans, j'avais fait avec ce que je trouvais) par des baleines de crinoline. Si j'ai trouvé très vite comment tenir en place les baleines tout en permettant le démontage, il m'a fallu quatre essais (cousus solidement à chaque fois) pour trouver le bon diamètre de cloche. Il faut dire que l'ampleur du costume ne permet pas vraiment de prendre des mesures précises. Je me demande encore comment j'avais fait à l'époque pour tomber juste du premier coup.

14 octobre - 814 octobre - 7

(en fait, mon système de montage était trop précaire, les baleines ne restaient pas dans leurs logements, et j'ai dû le renforcer avec du scotch, j'aurais mieux fait de garder la version initiale, donc)

J'ai voulu ensuite installer un cercle de crinoline horizontal au niveau de la taille mais c'était une mauvaise idée : le cercle n'a jamais voulu rester en place, il faisait des boucles, peut-être en aurait-il fallu deux parallèles, et un tissu plus lourd, et de plus, il empêchait l'acteur de baisser les bras. Je suis donc revenue au système initial de ballons de baudruche, que nous avons finalement abandonné le jour J : Barbapapa avait maigri, ce qui lui a permis de danser et de suivre le jeu de piste dans la forêt, avec les jeunes. Il m'a falllu agrandir les trous pour les yeux, sinon nous devions le tenir par la main pour monter les marches ou franchir les obstacles (nombreux en forêt). Malgré tout, c'était inconfortable et il ne faut pas être claustrophobe, l'acteur a été héroïque de porter ce costume pendant des heures et il a eu un franc succès (mais c'est Panoramix qui a remporté le premier rôle, les farfadets n'ayant pas bien compris le principe du vote).

16 octobre - 1

16 octobre - 816 octobre - 9

J'avais aussi proposé d'habiller Lucky Luke. Au marché, je suis tombée sur un coton/polyester jaune vif à tout petit prix. Après quelques hésitations, j'ai décidé de coudre une chemise classique, pensant que j'aurais plus vite fait de coudre un modèle déjà cousu et recousu plutôt que de me lancer dans une simplification hasardeuse. Bien m'en a pris : en deux demi-journées, c'était bouclé (sans coutures anglaises, quand même). La seule difficulté a été la composition du tissu, qui a tendance à rétrécir sous le fer, ce qui a un peu compliqué la pose d'entoilage. Il a aussi perdu de sa couleur au lavage, c'est dommage. J'ai remplacé les boutons par des pressions pour faciliter l'habillage du personnage, qui devait passer en un éclair de chef scout en cow-boy. 

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J'ai bien réussi mon pied de col du premier coup.

16 octobre - 7

Un foulard, un gilet trouvé au local scout et un chapeau et c'est parfait. Là encore, une fois sur scène, c'était bluffant.

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16 octobre - 10

Pour finir, la perruque de Dumbledore, qui a vécu un anniversaire et deux camps louveteaux-jeannettes, a repris du service sur la tête de Panoramix.

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Je vous laisse sur l'affiche du film :

Affiche

  

18 octobre 2023

Voilà, c'est fini

L'idée a été lancée il y a plus d'un an et nous avons commencé à y travailler concrètement en avril dernier : convier les plus de 1000 adhérents scouts du territoire à un grand week-end territorial. Des commissions se sont créées : logistique, animation, finances, musique, communication… puis se sont divisées en sous-commissions. Nous n'étions pas très nombreux dans ce groupe organisateur et la charge de travail a été lourde pour tous. J'ai opté pour l'animation et Guillaume pour la logistique (ce qui a multiplié les réunions, heureusement presque toutes en visio).

Très vite, nous avons choisi le thème du cinéma et planifié les deux journées : pour moi (et ma binôme, qui a été finalement très prise par ses soucis familiaux) la messe du samedi après-midi et les ateliers du dimanche matin. Fin mai, nous avions trouvé les activités qui occuperaient les 50 équipes sur 5 créneaux horaires : couture, petit jeu spi, action, technique et fabrication d'un objet, le tout dans l'idée d'acquérir de nouvelles compétences scoutes et de les relier à un métier du cinéma. Début septembre, j'ai revu les objectifs à la baisse : les déplacements prendraient forcément un temps non-négligeable. 4 créneaux, donc, ce qui nous donne 12,5 équipes pour chaque atelier ! C'est à ce moment que j'ai dû tout prendre en main : le démontage de roues de vélo ou l'allumage d'un feu passant en "manuel", le cadrage photo, le quizz musical ou les bruitages passant en "jeux actifs". J'ai réparti, non sans mal, toutes les équipes sur les activités en les groupant 4 par 4 sur un même lieu : gain de temps de déplacement. J'ai imaginé d'équiper chaque jeune de 2 bracelets de papier comme on en reçoit dans les festivals, 2 parce qu'il n'existe pas 50 couleurs (et encore, entre le vert foncé pas si foncé, le vert clair pas si clair et le "bleu aqua", il y a eu quelques confusions). J'ai compté et recompté le nombre de bracelets nécessaires dans chacune des 11 couleurs, j'ai passé commande et les ai reçus en 2 jours, ouf ! 

Capture d’écran 2023-10-18 à 12

Je vous laisse imaginer le temps passé à rédiger les 18 fiches-activités détaillées pour chaque atelier :
- 13 costumiers (coudre l'insigne du week-end)
- 7 casting (petits sketches dont il a aussi fallu trouver et rédiger les dialogues)
- 6 générique (Times-up sur des chants scouts)
- 3 accessoiristes (tresser des tawashis, des bagues de foulards et des pommes de touline)
- 2 maquilleurs (fabriquer du dentifrice solide)
- 2 "cantine" (roses des sables, pop-corn et pain-perdu)
- 1 décorateur (bombes de graines)
- 3 éclairagistes (allumer un feu sans allumettes)
- 2 ménaniciens (démonter un pneu de vélo et trouve la fuite)
- 6 cascadeurs (courses en sac, courses de relais pieds attachés ou avec une balle dans une cuillère)
- 1 "bande originale" (quizz musical)
- 1 "bruitage"
- 2 photographes (réussir à tous rentrer dans un cadre de 1m2 — un groupe a poté pour l'éloignement, bien vu !)
- 2 chorégraphes (apprendre la gigue irlandaise)
puis le rassemblement des quelques 250 objets ou ingrédients nécessaires à tout cela !

14 octobre - 1

Jeudi soir, nous fabriquions encore des décors de dernière minute.

14 octobre - 2

Vendredi matin, j'étais debout à 4h30 pour finaliser la répartition des équipes (nous avons eu la liste définitive des inscrits jeudi soir), puis j'ai cousu en vitesse un accessoire pour Barbapapa, avant de préparer mon sac (j'avais beau savoir qu'il ferait froid, je n'ai emporté ni écharpe, ni gants) et de charger la voiture à bloc.

14 octobre - 314 octobre - 414 octobre - 5

Toute la journée, en short et sandales (heureusement que les prévisions météo s'étaient améliorées), nous avons monté des marabouts, installé l'intendance, la signalisation, j'ai vérifié une dernière fois mes sacs et y ai ajouté le matériel prêté, j'ai monté mes cadres et croix en bois, fait un tour des sanitaires, enfin monté la tente avant la nuit.

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Et samedi, les jeunes sont arrivés et je n'ai plus eu le temps de penser à rien : debout de 7h à plus de minuit, 12 à 15 km de marche par jour et presque pas le temps de m'asseoir, répondre à 1000 questions, manifester (j'avais un petit rôle de figuration), installer, répéter puis animer la messe, ranger, manger sur le pouce (je n'ai pas profité des super menus végétariens, avec produits locaux, concoctés par nos cuisiniers), chanter, danser, puis revenir éplucher des courges après la veillée, me lever aux aurores, rassembler les animateurs sans pouvoir vérifier qu'ils étaient tous présents, envoyer les équipes sur les ateliers, danser la gigue pendant 1h30 en gérant les petits imprévus, rassembler les jeunes et les occuper le temps que leurs chefs les récupèrent, retrouver mes sacs éparpillés…  Et tout cela dans la bonne humeur, les rires, l'enthousiasme des jeunes. Pendant ce temps, Guillaume a épluché, coupé, cuisiné, fait la vaisselle des grandes marmites (dont une de 150 litres) non-stop sous la direction du chef de cuisine (et heureusement que nous avions un véritable pro de cuisine collective dans les bénévoles). Dimanche soir, après le démontage, le rangement, le nettoyage, nous étions fourbus mais (Val)heureux ! 

14 octobre - 10

 

 

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15 octobre 2023

52/2023 : terreur enfantine

Cette semaine (est-ce l'approche d'Halloween ?) Virginie nous demande d'illustrer en photo ce qui nous terrorisait, enfants.
J'ai programmé ce message : à l'heure actuelle, je suis peut-être morte de froid (2 nuits sous tente) ou d'épuisement… ou, si tout va bien, je suis en train d'apprendre la gigue irlandaise à 140 scouts de tous âges.

Eh bien, à part les chiens (je me jetais sur la rue, au risque de passer sous une voiture, si un chien aboyait quand je passais devant un portail), j'ai longtemps eu peur du noir, et notamment de la nuit derrière les fenêtres. Dès que le jour baissait, il fallait fermer les rideaux ou les volets. Et j'ai au moins une explication, un cauchemar que j'ai fait, entre 6 et 8 ans : j'étais dans ma chambre et je voyais, sur le toit de l'immeuble en face, d'immenses chevaux qui voulaient me manger. Je me blotissais sous la fenêtre, mais rien à faire, ils me voyaient toujours, je n'arrivais pas à me baisser suffisamment (en vérité, il devait y avoir un bon mètre de mur). Pendant des années, je n'ai pas pu regarder une fenêtre la nuit sans frissonner de peur (et me dépêcher de sortir de la pièce).

15 octobre - 115 octobre - 2

 

(ici, la nuit n'est noire que de 1h30 à 5h, et encore depuis l'hiver dernier seulement)

8 octobre 2023

52/2023 : Orange

Cette semaine, avec Virginie, on continue à explorer les couleurs ; après le vert, le bleu et le rose, le jaune, voici l'orange. Et une fois encore, je mesure le temps qui passe : 

De son premier camp jeannette (si pluvieux !) à son nouveau rôle de responsable d'unité, la boucle est bouclée !

8 octobre - 28 octobre - 1

Le groupe a changé de foulard l'an dernier

3 octobre 2023

Septembre au pas de course

 Je savais que la rentrée serait difficile, après avoir savouré le rythme presque sans contraintes des vacances. Surtout, j'appréhendais la préparation intensive du grand week-end scout de mi-octobre. Je n'ai pas été déçue : des semaines chargée en réunions (surtout que nos activités musicales ont repris) et des to-do-lits qui s'allongent au fur et à mesure que je barre les tâches réalisées. J'avais bien anticipé toutefois, ce qui m'a permis de ne pas trop paniquer (mais j'ai eu quelques insomnies) et, surtout, ma binôme n'ayant rien fait pendant l'été, j'ai repris à peu près toutes ses tâches. Je compte les jours, je découpe, peins, visse, couds, rédige, prépare, envoie des mails et consulte le tableau des demandes de matériel et d'animateurs qui se remplit trop lentement à mon goût. Plus que 11 jours ! 

Côté santé, la tendinite du poignet s'est rappelée à moi avec des journées entières passées sur des tableaux (mais je sais comment réagir aux premiers signes, maintenant) et comme mon orteil droit va mieux (grâce à la météo), le pied gauche a pris le relais avec une aponévrosite que j'ai négligée, prise par le temps : j'ai consulté quand je ne pouvais plus poser le pied par terre en me levant le matin.

Côté réjouissances, nous avons fêté mes 25 ans de mariage de ma meilleure amie, un anniversaire, j'ai été costumée pour la journée du patrimoine, Mutti et Vati ont passé quelques jours à la maison (6 ans qu'ils n'étaient pas venus) et j'ai profité à fond de ces moments.

2 octobre - 1

1/ La jolie lune rousse au moment de fermer les volets.
2/ Notre traditionnelle fête de voisins est en petit comité cette année (on a bien senti, pour la taille des haies ce matin, qu'il manquait du monde), mais c'est plus facile de parler avec tous, et l'été est revenu juste à temps. 
3/ Le retour d'Aurore, épuisée (elle a enchaîné un camp jeannettes-louveteaux avec le WE de maîtrise) mais contente de ces 10 jours passés (contente aussi d'avoir encore deux semaines avant la rentrée de la fac).
4/ La réunion de la commission animation est bouclée en à peine plus d'une heure : chacun avait bien travaillé en amont ! 
5/ Sauvetage des bananes (beaucoup) trop mûres et des carottes abîmées, rapportées en quantité par Aurore après son camp, puis, juste avant le dîner, sauvetage, avec seau et cuvette de 150l d'eau de pluie suite à la casse du robinet de la réserve d'eau (heureusement, la deuxième réserve était à moitié vide), puis joyeuse répétition de rentrée notre groupe presque au complet.
6/ Les poules ne pondent presque plus depuis un mois, mais j'ai trouvé la cachette de Bertille ! Il faut dire que sa copine chante à tue-tête quand elle se cache pour pondre… reste à trouver la cachette d'Alphonsine, mais elle semble avoir des soucis de coquilles : j'ai trouvé du jaune d'œuf dans la paille du pondoir.

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Elle a tout cousu presque toute seule !

7/ Après une journée de réunions, une petite audition musicale où se produisent quelques-uns de mes collègues, c'était très sympa et je constate que : 1. je suis très loin de ce niveau. 2. Je devrais lire mes mails jusqu'au bout.
8/ Nous testons, avec les filles, un restaurant africain près de chez Marie.
9/ Cette fois, nous jouons en ouverture du forum des associations et c'est appréciable car il commence juste à faire très chaud (je plains ceux qui sont passés l'après-midi, surtout qu'il n'y avait presque plus aucun visiteur.
10/ L'anniversaire de mariage d'amis très chers, nous avons bien mangé, joué de la musique, fait danser les convives, une belle journée (malgré l'épreuve des 36°C).

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11/ Et c'est reparti pour une semaine chargée : grosse réunion pour les scouts, histoire de mettre tout le monde d'accord.
12/ Comme nous n'avions pas fait notre repas de fin d'année avec Calibeurdaine, nous faisons un dîner de rentrée avant la répétition… eh bien, quand on a bien mangé, on joue beaucoup moins vite, heureusement qu'il n'y a pas de bal ce soir ! 
13/ Je pensais offrir le cadeau de naissance que j'ai tricoté cet été, finalement je joue du violon pour une messe d'obsèques célébrées beaucoup, beaucoup trop tôt. 
14/ Le tiroir de socle fabriqué pour la cuisine de Marie est presque terminé (un petit coup de lime à donner là où ça frotte sur une vis qui dépasse sous le meuble.

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15/ L'option choisie (le parking – gratuit – de la gare de Marie) s'avère la meilleure solution pour sortir à Paris le soir, avec deux fois plus de trains pour le retour. La soirée a été annulée au dernier moment, mais je suis passée chez Fil 2000, une ligne barrée sur celle, très longue, des achats pour le week-end scout d'octobre.
16/ Une séance couture (ou plutôt découpe) avec Marie, puis une animation de messe, accompagnée par un jeune pianiste très fiable (tout petit, déjà, il gérait le rétroprojecteur sans jamais se tromper de transparent) et le dîner d'anniversaire d'un ami, en bonne compagnie.
17/ Pour les journées du patrimoine, nous sommes costumés et, une première, coiffées de façon authentique (quoique, avec des pinces à cheveux et un fer à friser électrique). Le public est conquis, je ne me suis pas pris les pieds dans ma robe trop longue ni emmêlée dans les dates, je finis évidemment la journée épuisée mais c'est normal, après quatre visites.

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18/ Enfin, Bertille revient pondre dans le poulailler. Alphonsine ne pond plus, ou cache trop bien ses œufs.
19/ Nous retrouvons notre salle de répétition et accueillons une nouvelle musicienne… claveciniste !
20/ Après ma consultation médicale, j'emmène Aurore acheter son nouveau lit. 5h de magasins, une horreur, mais j'en ai profité pour avancer dans mes achats pour les scouts. Le chargement de la voiture a été toute une aventure, à croire qu'on nous avait jeté un sort.

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21/ Après pas mal de recherches sur internet et des coups de fils à des magasins dont les stocks ne sont pas à jour, je trouve enfin ce que je recherche à 2 stations de métro de la Fac où Aurore a cours le jeudi. Et une ligne de plus barrée sur la liste !
22/ Nos visiteurs sont arrivés, Aurore prépare des lasagnes et une teurgoule, Marie revient à la maison pour deux nuits.
23/ Pour leurs grands-parents, les filles acceptent de nous accompagner à la messe toutes les deux, une au violoncelle, l'autre à la guitare, les paroissiens sont ravis.
24/ Un coup de main d'Aurore et Paul pour mon bricolage, un apéritif chez Marie avec Mutti et Vati, un déjeuner et une sieste au jardin, un beau dimanche ! 

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25/ L'été joue les prolongations mais les nuits sont fraîches, il est temps de ressortir les recettes de soupes gourmandes.
26/ Nous avons toujours de délicieuses tomates en quantité !
27/ Après la journée "démontage de palettes", la journée "couture de sacs", journée "peinture de pancartes", où je découvre que peindre des cartons à la gouche avec un rouleau, ça va hyper vite, mais que 50 pancartes nécessitent beaucoup plus de carton que je ne croyais (et évidemment, j'ai lavé le rouleau)

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28/ L'échographie ne révèle aucune complication et j'ai RV très vite chez le podologue, j'espère que le soulagement sera rapide ensuite.
29/ Réunion de rentrée du territoire, il y a des nouveaux, c'est chouette (je vais devoir refaire des foulards)
30/ Reprise de l'ensemble baroque (avec un jeune violoncelliste qui a fait râler Marie toute l'année précédente… mais il semble avoir mûri) et deux œufs dans le pondoir ! 

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2 octobre 2023

Le tour du monde en 80 livres #19

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En septembre, j'ai lu seulement 4 livres (mais deux gros) et j'ai exploré 2 nouveaux pays. Et ma pile à lire pour Octobre est déjà prête.

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Indonésie

Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

L'histoire se déroule à Java, colonie néerlandaise, à la toute fin du XIXe siècle. Minke, malgré sa condition d'indigène, étudie dans un prestigieux collège. Il commence à écrire pour quelques journaux et vit d'un petit commerce de meubles fabriqués par son ami français, Jean Marais. Cette éducation occidentale influence sa manière de considérer ses concitoyens, qu'il trouve trop ancrés dans leurs traditions et trop soumis aux colonisateurs. Grâce à un camarade, il rencontre Ontososoh, la concubine d'un riche colon néerlandais, et ses deux enfants métis, Robert et Annelies. Le premier se montre hostile, mais la jeune fille, fragile et influençable, tombe amoureuse de Minke. Celui-ci revient peu à peu sur ses préjugés, porte un regard critique sur une société très codifiée et figée dans un système de classes liées à la couleur de la peau. Les deux jeunes gens vont se heurter à de nombreux obstacles et humiliations. En parallèle, guidée par son professeur de littérature, Minke va s'intéresser à la politique, aux premiers frémissements des mouvements indépendantistes et lutter contre le racisme.
C'est en prison que l'auteur a imaginé cette histoire (racontée d'abord à ses co-détenus avant d'être écrite) et il s'agit d'une saga en quatre tomes. J'ai donc très envie de lire la suite et de savoir si Minke a retrouvé son Annelies (je ne dévoile rien, on sait dès la première page qu'elle lui a été enlevée).

« Le cercle des priyayi n'était pas le mien. À quoi m'aurait servi de savoir qui était nommé responsable de la variole ou révoqué pour malversations ? Rangs, positions, salaires, escroqueries ne faisaient pas partie de mon univers. Le mien était le monde des hommes et de leurs problèmes. — Écoute-moi bien, renégat ! m'ordonna-t-il d'un ton de fonctionnaire ingesti d'une autorité nouvelle et d'un regain d'énergie. Tu as perdu l'esprit en allant prendre soin de la nyai d'un autre. Tu as oublié tes parents, tes devoirs de fils. Demain soir, tu agiras en qualité d'interprète à ma réception. Ne nous fais pas honte, ni à moi ni à ta famille, devant le Résident, le Résident adjoint, le Contrôleur et les bupati des villes voisines. — Je suis ton serviteur, vénéré père. »
« Assis sur mon siège, je songeais à ma mère. J'aurais tant aimé qu'elle puisse voir le fils dont elle était si fière recevoir son diplôme de l'HBS ! Mais la noble femme n'était pas là et pour moi son absence retirait quelques chose à la joie et à la grandeur de l'événement. »
« À ce moment-là, je compris que nous allions perdre. Par devoir, nous résisterions et défendrions nos droits jusqu'à ce que nous ne puissions plus rien faire – comme les Acihais face aux Néerlandais dans la guerre que Jean Marais m'avait relatée. mama baissa la tête, comprenant les implications de cette défaite. Tout lui serait retiré – son enfant, son entreprise, les fruits de ses efforts et ses biens personnels. — Oui, nak, nyo, nous nous défendrons, murmura-t-elle avant de se lever. »

Corée du Sud

Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale.

Ce petit livre, qui était exposé dans ma médiathèque qui m'a attirée par son titre poétique. Dès les premières pages, j'ai failli le laisser de côté, tant j'étais heurtée par la violence (sous-entendue, rien n'est précisément décrit) du récit : une jeune fille erre dans la région du Jeolla. Sale, amaigrie, muette, elle semble avoir perdu la raison. On comprend peu à peu, au fur et à mesure que la mémoire lui revient, les événements tragiques qu'elle a subis, la mort de son frère, le comportement étrange de sa mère, puis son décès, sous ses yeux, lors du soulèvement de Kwangju. Des personnes la rencontrent et l'hébergent, pendant que d'autres la recherchent. Aucun ne reste indemne après l'avoir croisée. Un récit tragique mais une écriture magnifique et chargée d'émotion, ce petit livre est une merveille.

« Qu'est devenue notre maison vide ? Chonsun a dû trouver porte close. Combien de gens y sont passés pour rien ? Peut-être personne. Il est possible que le village entier soit vide maintenant. Comme la cuisine doit se sentir abandonnée ! Et l'estrade où j'avais l'habitude de m'asseoir pour somnoler doit être bien seule. Ses planches lustrées pleurent certainement. Où donc a disparu ma mère ? Il faut que je retrouve mon frère. D'après ce que quelqu'un m'a dit, je ne sais qui, peut-être un de ces messieurs en costume, sa tombe doit bien être quelque part. Avant de la retrouver, il faut absolument que je déchire ce rideau noir. »

Maurice

Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace

Maya s'ennuie, dans son île paradisiaque pour touristes, entre ses deux parents, lorsqu'elle rencontre le prince charmant : beau, riche, attentionné, Dave la comble de bonheur, au point qu'elle se prend à croire au conte de fées, malgré leurs différences de fortune, de caste, de milieu social. Brutalement rappelée à la réalité, elle sombre peu à peu dans une folie destructrice, jusqu'à commettre l'irréparable.

« Avec l’horizon flou qui l’entoure, ce pays ressemble parfois à un pays de fin du monde. Les gens d’ici racontent qu’il n’était pas prévu. Qu’il a jailli comme cela, sans que personne ne lui demande quoi que ce soit et que c’est pour cela qu’il reste si mystérieux. C’est un pays in extremis. On y soupire beaucoup, j’ai remarqué. »
« Assommée de chaleur, j'ai fermé les yeux mais un instant, rien qu'un instant. J'ai senti alors une ombre passer devant mes yeux clos. J'ai rouvert les yeux, il était devant moi en jeans et chemise blanche, irage engendré par le chaleur, fils d'un rayon du soleil et du sable. Et, dans cette lumière aveuglante et ce vacarme qui couvrait tout sur son passage, j'ai cligné des yeux. Comme si j'avais cru qu'il n'était pas réel, trop beau pour être vrai. »
« Seuls les flamboyants semblaient tirer de la force et de la couleur de la boule de feu qui trônait au-dessus de Blue Bay. Leurs fleurs ressemblaient à des langues de sang, avides et sauvages, qui menaçaient de crever le ciel. J'ai été contente de ce paysage sec, dur et cassant. J'ai été contente du souffle chaud qui montait de la terre, j'avais l'impression que l'enfer n'était pas si loin de nous et que cette mer paisible et cette plage immaculée n'étaient que des leurres. »

France

Daniel Pennac, Terminus Malaussène.

Et voilà, la saga Malaussène se termine… j'ai apprécié de retrouver toute la famille (ou plutôt la tribu) autour de Benjamin et de leur mère, un peu plus présente cette fois. Comme toujours, les dialogues sont un régal, l'intrigue est compliquée, les ennuis pleuvent autour de la tribu (mais leurs anges gardiens, Hadouch, Simon, Titus sont très efficaces). Et l'histoire s'achève sur une naissance, tradition à laquelle seul le tome 7 avait dérogé. Je ne raconterai rien, il faut le lire. Et si vous n'avez pas encore lu les précédents, vous avez de la chance, des milliers de pages savoureuses à découvrir ! Et la fin, ma foi, reste un mystère…

« As-tu observé que nous rappliquons tous instantanément quand maman nous anonce son arrivée ? Je dis bien tous (y compris Jérémy et Maracuja, les moins susceptibles d'adhérer au mythe de la sainte mère). Nous sommes toujours au complet pour accueillir maman, c'est un fait. Dès qu'elle revient, elle nous retrouve à la quincaillerie, exactement comme si nous n'avions pas quitté ce mid où nous avons passé presque sans elle (soit absente, soit endormie) toute notre enfance et toute notre adolescence. Cela tient, Ben, à ce que nous éprouvons tous, en présence de maman, la même et apaisante sensation de durée. »

 

 

Lectures septembre

 

Afrique

Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène. 1. Ils m'ont menti.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.
Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

 

1 octobre 2023

52/2023 : le voyage de Mathurine #5

Nouvel épisode du défi chez Virginie : 

Arrivée à Pékin, Mathurine a gagné Tianjin en train, puis pris un bateau et la voici au Japon ! 

1 octobre - 2

Dans cette petite rue, elle avait repéré un restaurant servant des gyozas et des udons alléchants, elle y est revenue à la nuit tombée.

1 octobre - 3

Mais maintenant, le long voyage de Mathurine touche à sa fin et elle va devoir rentrer… par quel moyen ?

Eh bien il est temps de prendre un peu de recul et de révéler la vérité :

1 octobre - 4

Mathurine est toujours dans une bibliothèque, elle a simplement voyagé d'étagère en étagère (merci Marie pour les maquettes !)

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attraper le temps qui file…
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