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attraper le temps qui file…
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28 février 2024

Du fil à retordre

Les demandes de ma plus jeune fille sont toujours un défi en couture, mais cette fois, j'ai battu mon record de temps passé : mi-octobre, elle a fait le tour des friperies parisiennes  à la recherche d'une veste matelassée, c'est à la mode paraît-il. Elle n'a rien trouvé et je me suis réjouie : je tenais une occasion de coudre quelque chose de nouveau ! J'ai regardé les patrons du moment, rien ne la tentait plus que ça, alors je suis partie d'une veste que j'ai eue avant la naissance de Marie, que j'ai beaucoup portée et qu'Aurore a fini d'user. J'ai ensuite calculé le métrage nécessaire et nous avons fait un tour au Marché St Pierre. Hélas, en terme de matelassé, nous ne trouvions que des piqués de coton destinés à des tours de lit de bébés, ou des doublures synthétiques… en 125 de large (et chères en plus). De fil en aiguille, j'ai fait la folle proposition de partir de simples cotons et de les matelasser moi-même, en sachant bien que je m'engageais à quelques heures de travail supplémentaire. Ses choix ont été pour le moins originaux :

J'ai commencé par tester mon patron maison avec de vieux draps et une couette premier prix Ikea (l'étiquette indique "lavable à 60°C" mais un lavage à 30° a suffi à la rendre inutilisable). Tant que j'y étais, j'ai matelassé chaque pièce d'une façon différente : losanges, carrés, rectangles en biais, rayures…
L'essayage a été concluant, j'allais pouvoir me lancer. J'avais trouvé un molleton garni d'une face d'intissé qui me semblait plus facile à piquer (chez Snaply — très bon choix effectivement : aucun faux-pli) et, après hésitations, nous avions opté pour 2 cm d'épaisseur. J'ai demandé conseil aux couturières de Thread and Needles pour l'éventuel rétrécissement dû au matelassage et conclu qu'il me fallait laisser 4 cm de marge tout autour des pièces.
Nous étions donc arrivés fin novembre et la demoiselle a souhaité se coudre une robe

Et puis j'ai cousu mes pantalons, mon chemisier et enfin coupé le molleton. J'ai matelassé une pièce et nous l'avons trouvée trop rigide, alors j'ai décousu, puis enlevé 1/4 d'épaisseur du molleton (qui avait l'avantage de "peler"  à peu près régulièrement. Là-dessus, elle a eu besoin de sa housse d'ordinateur et la fine couche de molleton retirée m'a été utile. Enfin, début février, elle a tiré la sonnette d'alarme en me rappelant qu'elle aimerait bien emporter sa veste à Florence. J'ai passé quelques soirées à piquer, épingler, piquer, épingler… et je suis enfin venue à bout du matelassage. Avant de recouper les pièces, j'ai piqué tout autour juste après la ligne de couture, pour empêcher les piqures du matelassage de se défaire. Et j'ai cousu la veste.

L'essayage a été catastrophique : à cause d'une certaine raideur du molleton et du coton, d'une épaisseur plus importante que celle de la toile, elle avait de grosses masses de tissu sous les bras, les manches étaient trop larges et la veste trop grande dans l'ensemble. Je ne savais pas trop comment modifier sans risquer de mal couper et de tout perdre, alors j'ai cherché de nouveau et trouvé ce patron gratuit. Moyennant quelques modifications (notamment de raccorder les deux pièces de manches), ça passait dans mes pièces décousues. Pour respecter la forme arrondie des épaules, j'ai créé une pince en haut des têtes de manches.

J'ai recoupé, non sans trembler, cousu et c'était parfait.
La suite a été plus facile : couper l'autre veste en coton, la coudre, puis l'insérer dans la première, bien épingler au niveau des coutures, vérifier la longueur des manches, couper 3 mètres de biais (blanc, vu les couleurs des cotons) et le coudre très soigneusement, puisque la veste est réversible. 

Finalement, il a fait trop chaud à Florence pour les photos, la veste est restée à l'appartement, sauf le soir où nous sommes ressortis pour la pizzeria.

Il me reste à ajouter un système de boutonnage, mais nous hésitons encore : boutonnières ou pressions ?

 

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25 février 2024

52/2024 : C'est du sport

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est "sport".

Si j'ai eu, sur le tard, une période assez sportive, depuis quelques années j'ai bien perdu de mon endurance. Après ma tendinite d'Achille, j'avais réussi à reprendre un certain entraînement que le confinement est venu stopper net (tourner en rond dans les 10 rues qui restaient autorisées autour de chez nous, puisque nous sommes cernés par la forêt, le parc et l'autoroute, avait eu raison de mon courage), puis l'arthrose du pied est devenue handicapante, j'ai été opérée, la convalescence a été longue et je n'ai jamais réussi à m'y remettre.
Alors la perspective de monter les 463 marches du Duomo (l'équivalent de 27 étages) m'inquiétait un peu : au Havre, lorsque je délaisse l'ascenseur, j'arrive à bout de souffle et les cuisses douloureuses au 9e étage. J'ai bien essayé les 15 derniers jours de monter plusieurs fois par jour les escaliers vers mon bureau (63 marches), mais ça restait dérisoire.

Et pourtant, lundi, l'ascension s'est faite sans difficulté aucune, il faut dire qu'il y a eu une pause presque à mi-chemin pour laisser sortir les derniers visiteurs du groupe précédent (et admirer les fresques).

25 février - 225 février - 3

La récompense nous attendait une fois là-haut.

25 février - 4

Et la descente que j'appréhendais tout autant m'a laissé simplement un peu de tournis et quelques tremblements dans les jambes vers la fin, mais, étonnament, aucune courbature le lendemain, pour monter les deux étages (qui en valent au moins 10) du Palais Pitti.

25 février - 6
25 février - 5

25 février 2024

52/2024 : C'est du sport

Ce dimanche, le thème proposé par Virginie est "sport".

Si j'ai eu, sur le tard, une période assez sportive, depuis quelques années j'ai bien perdu de mon endurance. Après ma tendinite d'Achille, j'avais réussi à reprendre un certain entraînement que le confinement est venu stopper net (tourner en rond dans les 10 rues qui restaient autorisées autour de chez nous, puisque nous sommes cernés par la forêt, le parc et l'autoroute, avait eu raison de mon courage), puis l'arthrose du pied est devenue handicapante, j'ai été opérée, la convalescence a été longue et je n'ai jamais réussi à m'y remettre.
Alors la perspective de monter les 463 marches du Duomo (l'équivalent de 27 étages) m'inquiétait un peu : au Havre, lorsque je délaisse l'ascenseur, j'arrive à bout de souffle et les cuisses douloureuses au 9e étage. J'ai bien essayé les 15 derniers jours de monter plusieurs fois par jour les escaliers vers mon bureau (63 marches), mais ça restait dérisoire.

25 février - 7

Et pourtant, lundi, l'ascension s'est faite sans difficulté aucune, il faut dire qu'il y a eu une pause presque à mi-chemin pour laisser sortir les derniers visiteurs du groupe précédent (et admirer les fresques).

25 février - 1

25 février - 225 février - 3

La récompense nous attendait une fois là-haut.

25 février - 4

Et la descente que j'appréhendais tout autant m'a laissé simplement un peu de tournis et quelques tremblements dans les jambes vers la fin, mais, étonnament, aucune courbature le lendemain, pour monter les deux étages (qui en valent au moins 10) du Palais Pitti.

25 février - 6
25 février - 5

 

18 février 2024

52/2024 : petit

Ce dimanche, Virginie nous invite à nous pencher sur le tout petit. Cette fois, j'ai programmé mon article par précaution : j'ai eu deux pannes encore cette semaine, et je ne suis pas certaine de pouvoir être aux manettes de mon blog ce dimanche, puisque je suis partie en voyage. Quelques jours avant, j'ai consulté mon médecin et je l'ai fait rire en lui disant que j'étais une illustration au premier degré de l'expression "mal dans ma peau". Mes pieds me brûlent durant la nuit si je ne les enduis pas de crème au coucher, mes mains ne supportent plus le froid ni l'eau, mes ongles se fendillent, j'ai eu de l'eczéma au coude pour avoir porté des manches courtes sous mon gilet de laine, une couture qui frotte à un endroit sensible provoque des ravages, l'intertrigo, fléau estival, sévit désormais toute l'année… les tubes de crème et les flacons se multiplient, ma trousse de toilette déborde. Comme je ne voulais pas voyager avec trois trousses, hop, j'ai miniaturisé tout ça :

18 février - 1

Merci à ma dentiste qui, à son départ en retraite, m'a fait cadeau de quelques échantillons de dentifrice.
Je voulais employer Mathurine pour donner l'échelle, mais je n'arrive pas à la retrouver, elle ne sera donc pas du voyage…

14 février 2024

Pour le petit dernier

Cousin de Gustave, Josèphe et Gabriel, le petit Léon est venu en novembre agrandir la famille, mais je n'avais pas encore trouvé le temps de lui souhaiter la bienvenue. J'avais sorti le reste de mon tissu baleines, mais je tergiversais sur les broderies. J'ai fini par choisir deux appliqués, sans être réellement convaincue. Pour la pieuvre, j'ai employé un jersey velours tout doux et j'ai voulu continuer dans ma lancée "textures à toucher" avec ce taffetas rouge/violet pour le homard (le découpage n'a pas été une partie de plaisir). Mais une fois la broderie terminée, je me suis aperçue que ça ne me plaisait pas du tout. Et pour la première fois, j'ai laissé mon panneau de côté pour en broder un deuxième. Ce n'est pas grave, les deux appliqués seront parfaits pour un livre en tissu, si j'ai le courage d'en refaire un. 

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14 février - 1

Comme je n'avais plus assez d'imprimé pour le dos de la trousse, j'ai pris un coton uni assorti aux motifs, ce qui me fait deux chutes liquidées.

14 février - 714 février - 8

Il ne me reste plus qu'à l'offrir, ce qui risque de prendre encore un peu de temps.

14 février - 514 février - 6

14 février - 4

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12 février 2024

52/2024 : Grandes contrariétés

Si je suis en retard pour le défi de Virginie, c'est que depuis vendredi soir, mes tentatives de publication s'arrêtaient à cette page :

11 février - 2

 

Et puis nous avons fêté le nouvel-an asiatique avec un bò bún. Le matin, pleine d'espoir, je voulais commencer les préparations (il y a des légumes et de la viande à faire mariner), faire un dessert, puis aller marcher, coudre un peu… mais quelques imprévus m'ont bien retardée, notamment ce riz noir gluant dont le temps de cuisson sur la recette était de 20 à 25 minutes. J'avais déjà rempli mes verrines lorsque j'ai goûté les quelques grains restés au fond de la casserole : pas du tout cuits ! Il m'a fallu tout remettre dans la casserole pour 25 min supplémentaires, laver les verrines (et le riz gluant… ça colle). 

11 février - 1

 

4 février 2024

52/2024 : Blanc

Après le gris, Virginie nous invite ce dimanche à photographier le blanc. C'est un peu plus facile que le noir, en tout cas je n'ai pas eu de mal à trouver du blanc, ce matin :

Comme le ciel, encore incertain sur la météo du jour : bruine ou soleil ?

3 février - 1

Comme ce tas de fil, après avoir décousu tout le matelassage d'une pièce de vêtement : j'ai enlevé une couche de molleton et j'ai re-matelassé, j'ai hâte de voir le bout de cette couture commencée fin novembre ! 

3 février - 2

Comme les "serviettes des invités" que j'examine, pour savonner les éventuelles taches, avant de les déposer dans le lave-linge. Je n'aurai pas à frotter celles de mes visiteuses surprise d'hier midi, elles n'y ont pas touché.

3 février - 3

 

2 février 2024

Janvier

Il m'a paru bien long, ce mois de janvier, et pourtant il avait commencé par une semaine de vacances ! Le froid m'a éprouvée, la charge de travail et le rythme soutenu de nos activités également. Il y a eu des journées bien grises où le jour ne se levait pas et où j'ai redouté de ne pas arriver au bout de mes tâches, mais il ne faut jamais perdre espoir : les jours rallongent, le ciel s'éclaircit, ma pile à coudre baisse tout doucement (sauf qu'elle vient de remonter de deux couches) et je ne suis pas près d'être au chômage, vu la liste de projets que l'on m'a présentée cette semaine. Et puis nous avons partagé de bons moments autour de la table, c'est bon pour le moral, à défaut de l'être pour la ligne ! 

2 février - 2

1/ Une première, cette séance de cinéma du jour de l'an, je ne m'attendais par à une salle bondée ! Nous avons tous beaucoup aimé le film.
2/ Pour conclure une journée très très pluvieuse où notre seule sortie a été un échec (magasin fermé), des gaufres s'imposent : poireau-truite fumée, accord parfait.
3/ Après une nuit sans tousser (enfin), une petite sortie médiathèque, juste avant que la pluie ne reprenne (je me rabats sur la couture).
4/ Tous les patrons sont rangés dans leurs pochettes, les futures coutures sont 
5/ Depuis hier, j'essaye de mettre à jour une application, je finis par contacter l'assistance : rappel en 2 minutes, un conseiller qui prend le temps d'écouter et me suggère une à une des solutions, me laisse le temps de les tester, jusqu'à résolution du problème (avec un ordinateur vieux de 15 ans, je n'y croyais guère).
6/ Une autre journée de marche autour de Paris, sans ampoules aux pieds cette fois.

2 février - 62 février - 7

7/ Un déjeuner avec quelques amis.
8/ Un peu de neige, tout juste assez pour poudrer joliment les toits et les arbres, sans bloquer les routes ni les trains.
9/ Une belle couche de neige est tombée pendant la nuit. Les poules sont restées interloquées à la porte du poulailler.
10/ Un repas de fête un peu improvisé, grâce à la motivation d'Aurore.
11/ Comme j'ai une belle pile à coudre toute prête, plus quelques foulards scouts en urgence, je me rappelle que j'ai un coupon de plumetis noir acheté tout spécialement pour me coudre un haut pour le concert… de mardi prochain ! Mais le patron est choisi, juste deux petites modifications, prévues elles aussi, et je coupe le tissu. Ça va le faire.

2 février - 5

12/ Une bonne heure de couture, qui me permet de monter le col et une manche, avant d'aller retrouver quelques amis pour une soirée bien sympathique.
13/ Après une répétition fatigante et presque deux heures de route qui le sont tout autant (entre le gel, le brouillard et les 11 radars), je suis arrivée à bon port, juste à temps pour l'apéro, la raclette et un fantastique escape-game de pirates concocté par l'une de nos équipières.

2 février - 1

14/ Nous avons validé le défi de dormir sous tente par -6°C (et j'ai eu pas mal froid), mais le réveil dans toute cette délicate blancheur était une récompense (enfiler des vêtements glacés, moins…). Le travail en équipe a été fructueux, nous repartons tous pleins de motivation pour les événements à venir.
15/ J'ai réussi à coudre ma blouse dans les délais, malgré quelques péripéties.
16/ Après notre prestation (pas mal mais j'ai loupé quelques notes de mon solo), un joli concert original : un quatuor de bassons.

2 février - 10


17/ La pluie ne s'arrête pas de la journée, mais j'ai à faire à l'intérieur, à part une rapide sortie pour aider Marie à choisir ses futurs voilages.
18/ Et après la pluie est tombée la neige, avec le soleil en prime.
19/ Je couds les derniers points de mon chemisier, pars longuement à la recherche des boutons et finis par les trouver, tombés sous un tiroir.
20/ Une journée qui devait être tranquille et qui se révèle finalement bien chargée, entre voyageurs en perdition à récupérer, sortie au centre commercial Outlet (je déteste, mais nous avons trouvé ce que nous cherchions), pâtisserie et repas de fête pour terminer (et tous mes "petits" rassemblés pour la nuit).
21/ Un agréable déjeuner chez les parents d'Alice, pour faire connaissance avec une partie de sa famille.
22/ Les poules se remettent à pondre des œufs normaux dans le pondoir (après un certain nombre d'œufs sans coquille, au sol, qu'elles mangeaient).

2 février - 8

23/ Dernières notes saisies dans une partition longue et complexe : le prochain projet musical familial est lancé.
24/ Douceur et soleil : un petit air de printemps anticipé.
25/ Après avoir procrastiné, tant je redoutais ce travail, je commence le matelassage d'une veste et ça se passe au mieux : pas de plis, pas de molleton qui s'emmêle dans le pied de la machine.

2 février - 3

26/ J'ai un planning professionnel intenable et un ouvrage beaucoup trop chronophage. La discussion-café avec une collègue me permet d'y voir plus clair, je prends le temps d'évaluer la situation, de proposer des solutions, qui sont aussitôt validées.
27/ Nous avons invité les parents de Paul et passons une très agréable soirée (bon, il n'était pas prévu initialement de se coucher à minuit !)
28/ Une rencontre Amap-Calibeurdaine réussie (et peut-être un contrat fromages/légumes signé).

2 février - 4

29/ Nos nouvelles chaises de cuisine, commandées auprès d'un fabricant italien, sont arrivées, elles sont confortables et ont l'air bien solides. Il était temps, les anciennes cassaient peu à peu.
30/ Une soirée avec les cléophas des territoires voisins, avec de bonnes idées (mais une manière de les présenter qui nous a paru bien peu adaptée au terrain).
31/ Après avoir fini ma couture du jour, je fais un tour à Paris, en laissant au passage Aurore à sa bibliothèque, et je trouve tout ce que je voulais acheter.

2 février - 9

 

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