À y perdre son latin
Voilà, voilà… malgré la baisse, année après année, du nombre de réunions de rentrée, le mois de septembre file toujours aussi vite !
Le noyer de nos voisins (planté à deux mètres du mur mitoyen) n'a jamais autant donné. J'en ai ramassé une grande cuvette par jour la semaine passée ! Et je pensais qu'avec la sécheresse, elles seraient petites, ou vides… et non, elle sont énormes (plus grosses que les années précédentes) et bien remplies. Je ne sais plus où les étaler pour qu'elles sèchent, j'en ai suffisamment pour mes utilisations habituelles (pain de seigle hebdomadaire et un ou deux gâteaux), je distribue le surplus autour de moi. En revanche, elles tombent toutes avec leur enveloppe verte, ce qui fait que chaque soir, c'est épluchage de noix pendant une heure environ et malgré les gants, j'ai les mains toutes tachées (mais cela semble rebuter les corneilles avec lesquelles je dois les disputer, d'habitude).
Contrairement à ce que j'avais pensé en janvier, l'école de Marie n'a jamais envoyé son affiliation à la sécu étudiante… retour à la case départ, en plus compliqué puisque je n'avais eu aucun justificatif de mon paiement de septembre 2017, que la personne chargée de ce dossier est partie, et que sa remplaçante a hérité d'un bureau rempli de papiers pas triés depuis 2014… ce n'est pas gagné, cette affaire, surtout cette année où les règles changent (pour l'instant, j'ai écrit plein de mails, comme on lance des bouteilles à la mer)
L'emploi du temps d'Aurore n'est toujours pas fixé. Son lycée connaît une situation sans précédent, puisque les emplois du temps et répartitions de classes ont été faits trop tardivement, les erreurs inévitables n'ont pu être corrigées à temps : certains élèves (dont Aurore) ne sont pas affectés selon les options demandées, ne peuvent pas manger à la cantine certains jours, ont de nombreuses heures de permanence et parfois plusieurs cours en même temps. Les professeurs ne sont pas mieux servis, devant parfois se déplacer 8 fois au lycée pour donner 15h de cours. Après quelques rectifications, ce n'est guère mieux. Actuellement, la demoiselle a 6h de grec (avec deux professeurs différents, et pas de latin ! Et cumule les heures d'absence en espagnol (logique quand on fait anglais-allemand-latin-spé grec), entre autres. Elle a toutefois gagné 3h d'étude en moins, mais déplore de commencer tard et finir tard. Là aussi, j'ai envoyé quelques mails…
J'hésitais à continuer le Pilates (le cours termine à 20h30, empêchant toute sortie ce soir-là) et le cours a changé de jour et de professeur. Cette année, ce sera aquagym-tonique j'ai commencé ce midi… pas de doute, c'est tonique ! Les courbatures sont au programme de demain.
Je ne suis pas encore habituée à notre nouvelle configuration familiale : Marie n'est plus là, Paul a cours seulement les vendredis et samedi toute la journée et travaille en fin d'après-midi, mais est à la maison dans la journée. Aurore a cours samedi toute la journée également. Je passe mon temps à compter combien nous sommes pour les repas et à me tromper de prénoms lorsque je les appelle à table. Paul a décidé de devenir végétarien depuis août, il faut varier trouver des idées de menus qui conviennent à tous.
cuisine à quatre mains : Falafel party
Plus que quelques jours en septembre, un dernier week-end de rentrée (les scouts), quelques dates encore en attente, puis le calendrier du trimestre va être affiché dans la cuisine, nous aurons assimilé qui commence à quelle heure et notre ville aura retrouvé son calme (la Ryder Cup bouleverse nos déplacements cette semaine).
Mais pourquoi ces barrières ? Les spectateurs pour le golf (qui arrivent par centaines, c'est impressionant) ne passent pas par là.