Une semaine…
… où je devais être en demi-vacances : être présente pour le changement de fenêtres, dégager un peu les pièces concernées (toutes sauf la chambre des filles), puis raccrocher les rideaux, passer l'aspirateur, faire des retouches de peinture si nécessaire et attaquer les 30 mètres de doublure. Finalement…
Après avoir vidé une partie de la lingerie , j'ai pensé que c'était peut-être le moment de peindre cette pièce (qui n'avait encore que sa peinture d'apprêt sur le placo, puisqu'elle servait d'atelier de bricolage aux précédents propriétaires). Si je réinstallais mes machines, je repartais pour 10 ans de tergiversations. Alors un matin où j'allais travailler une heure plus tard, j'ai filé acheter de la peinture et je me suis attaquée aux enduits.
(on essaye toujours de penser à tout le matériel nécessaire du premier coup mais j'ai dû retourner 4 fois au garage dès le premier jour. Le bricolage, c'est comme la couture : il faut des dizaines d'outils et fournitures pour le moindre projet)
je n'ai fait que déplacer le contenu de la pièce, il fallait garder le reste de la maison dégagé pour permettre aux menuisiers de passer mais ça ne m'a pas facilité le travail
Six jours pour lessiver, enduire (sans chercher la perfection), passer 2 couches de peinture (il en aurait fallu trois mais le but premier était de faire propre et lumineux), démonter tout ce qui est fixé au mur, déplacer les machines, les meubles, les caisses de tissus, poser des étagères amovibles dans les angles, remonter les barres, crochets, étagères (mais comment faisions-nous avant la visseuse électrique ?), améliorer l'électricité… et je retrouve une pièce claire et fonctionnelle !
Une petite visite ?
La pharmacie (qui vient de subir un grand tri), tout le petit matériel de couture : rubans, biais, élastiques, boutons, petit outillage et dans les grands tiroirs, les chutes (triées par couleurs), le plastique à décalquer les patrons, les supports de broderie.
Un grand plan de travail pour mes machines, le sèche-linge et les panières de linge à repasser, racommoder, transformer…
Le côté "buanderie" : bacs à linge sale, mon enceinte et l'appareil à biais, quelques rubans (mais ce n'est pas le rangement idéal, les couleurs pâlissent), l'évier (double et encombrant, il faudra le remplacer — et un plan de découpe vide , mais ça ne va pas durer, hélas, je me connais), le lave-linge, les boîtes de tissus unis classés par couleurs (jai décidé, dans une grand élan d'optimisme) que la caisse de chaussettes esseulées pouvait disparaître). Dans le placard mural, les produits ménagers et le matériel de loisirs créatifs.
Des tissus, encore des tissus, toujours des tissus… et les tiroirs à linge propre et repassé (chacun le sien), puis le cumulus qu'on ne voit pas (sur lequel j'accroche les patrons en cours d'utilisation avec des aimants, c'est très pratique pour ne pas égarer une poche ou une manche !)
Et au plafond, une barre pour les vêtements qui sèchent sur cintre et mes hirondelles.
Tout cela dans une pièce de 10 m2 au sol, 6 m2 loi Carrez !
Et maintenant, j'ai de la doublure noire à découper.