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attraper le temps qui file…

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25 avril 2024

Fabriquer des bee-wraps - Colibris #10

 

Ces feuilles de tissu enduit sont très pratiques, remplacent dans presque tous les cas le film plastique ou l'aluminium et permettent une meilleure conservation des légumes (un demi-chou ou concombre par exemple) grâce aux propriétés de la cire d'abeille. Pour emballer un sandwich, c'est parfait et bien plus joli. On peut les acheter toutes faites, mais le prix est vraiment prohibitif.
J'ai vu des tutoriels au four, mais ma nièce m'a parlé du fer à repasser et ça me semble 10 fois plus facile, ça ne prend que quelques minutes, pas besoin de se lancer dans une production à la chaîne. Pour être encore plus « zéro déchet », je coupe les carrés (différentes tailles) dans des chemises usées, de vieux draps ou nappes.

C'est tout de même plus joli qu'un rouleau d'aluminium, non ?

 

Il vous faut : des carrés de coton, bien lavés au savon de Marseille (pas de lessive parfumée ni d'assouplissant !) et rincés dans une eau légèrement vinaigrée, puis séchés.
De la cire en pastilles (en magasins bio) : je compte environ 30 grammes par bee-wrap, vous pourrez en offrir autour de vous.
Du papier sulfurisé (2 ou 3 feuilles)

Pour éviter les fuites, protégez votre table à repasser avec un chiffon. Posez une première feuille de papier sulfurisé et écrivez dans un coin "côté cire" (croyez-moi, le jour où je me suis trompée de face, mon fer s'en souvient). Étalez votre carré de tissu, bien repassé. Pas besoin d'ourlet, la cire empêchera l'effilochage.

Sur le tissu, répartissez des granulés de cire (une cuillère à soupe, pour commencer), le plus régulièrement possible.
 

9 octobre - 1

Posez la deuxième feuille de papier sulfurisé (voire deux si vous craignez de salir votre fer), puis appliquez le fer chaud en appuyant pour faire fondre la cire et la répartir sur la surface.

9 octobre - 2 

On voit les endroits bien "gras" et ceux qui restent secs.

Décollez le papier, posez-le côté "propre" en dessous sur un chiffon et remettez des granulés de cire aux endroits qui n'ont pas été imprégnés. Replacez le papier, chauffez.

9 octobre - 39 octobre - 4 

Là, l'imprégnation est bien uniforme.

Ci-dessous : mon rectangle de tissu était trop grand, je l'ai traité en deux fois. On distingue  bien la moitié cirée.

9 octobre - 5

Lorsque tout le tissu est bien imprégné, décollez le papier, soulevez votre morceau de tissu en le prenant par les coins et secouez-le doucement pour qu'il refroidisse. Il devient rigide. Lorsqu'il est froid, vous pouvez le plier pour le ranger. Posez vos feuilles de papier sulfurisé "cire contre cire" pour les rouler et les ranger pour une prochaine fois.

Il suffit de passer brièvement les mains (pas glacées, évidemment) sur la toile cirée pour qu'elle prenne la forme désirée.

9 octobre - 6

Je les lave à l’eau froide, en frottant avec une éponge ou une brosse si nécessaire. Quand le bee-wrap commence à ne plus être imperméable (la cire casse dans les plis), je le lave à l’eau froide et savon de Marseille, je rince bien, je le sèche et je le repasse entre mes feuilles de papier sulfurisé, en rajoutant quelques pastilles de cire si besoin (j'ai fait cela deux fois en 10 mois, donc ça résiste quand même bien). Une fois, j’ai dû en laver un à l’eau chaude (il était vraiment sale) et après séchage, il était encore couvert de petites bouloches de cire que j’ai pu faire refondre. 

D'autres tutoriels zéro-déchet ? Les sacs à vrac, les sacs cadeaux, le shampooing solide, les éponges, les serviettes hygiéniques.

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21 avril 2024

52/2024 : mauvais

Après le bon, Virginie nous demande d'illustrer le mauvais. Je pourrais parler du temps, puisque le printemps nous a faire croire à sa venue, avec 3 très belles journées, avant un retour brutal du froid et de la pluie. Je sais bien qu'en avril, je ne dois pas me découvrir d'un fil, mais là ce sont les saint de glace avant l'heure !

Alors, qu'il y a-t-il eu de mauvais cette semaine, entre les petits bonheurs du jour ?

Une mauvaise surprise : après avoir constaté qu'un rongeur avait grignoté le coin du sac de graines dans le garage, je l'avais placé dans un sac plastique solide et j'avais soigneusement balayé. Quelle ne fut pas ma déconvenue d'apercevoir, jeudi soir, plein de graines au sol ! Et pas mal de crottes, aussi. J'ai passé une heure à transvaser toute la nourriture des poules dans des bocaux en verre, j'ai laissé quelques graines dans une coupelle et je guette le retour du voleur, dans ce cas, j'achète un piège, non mais ! 

Une mauvaise prévision quant à notre future récolte de mirabelles : l'arbre a abondamment fleuri, mais cette semaine-là, la pluie n'a cessé que pour laisser la place à la grêle, si bien qu'aucune abeille n'avait l'idée de se risquer dehors, presque toutes les fleurs sont tombées, à peine y a-t-il quelques mini-prunes sur la branche la plus ensoleillée.

Les mauvaises herbes sont revenues en force au jardin, j'ai arraché un buisson entier d'orties (qui m'ont bien brûlé les mains malgré les gants de jardinage), ms je vais en tirer parti : une fois séchées, je les mixe avec des coquilles d'œufs et je trouverai bien un moyen de les faire ingurgiter à Bertille, qui manque de minéraux et pond des œufs fragiles et poreux. 

Et dans le quartier, ce sont des plantes invasives qui colonisent le moindre espace : ailantes glanduleux, rumex et renouées du Japon. Zéro désherbage, pour préserver la biodiversité, c'est une bonne idée, mais là, c'est justement la diversité qui est compromise… Je surveille attentivement mon petit jardin, à l'affut de la moindre pousse indésirable.

 

17 avril 2024

À bas les chutes !

Comme mon objectif, depuis deux ans, est de diminuer mon stock de tissus, je voulais éviter d'avoir des chutes après avoir cousu le tablier de Marie. Elle m'avait demandé des maniques, il me restait un bon morceau de Thermolam. Pour le côté pratique, j'ai ajouté des poches pour y glisser les mains, dans une mini-chute de velours milleraies. Le biais était dans mes tiroirs également et je n'en ai plus besoin : je n'ai plus de jeune susceptible de perdre son foulard et de toutes façons, le groupe a changé ses foulards. 

Dans la chute de tissu qui restait, j'ai eu l'idée de couper une charlotte à bol : j'avais depuis plusieurs années un flacon d'Odicoat que je n'ai jamais essayé, c'était l'occasion. J'ai appliqué deux couches et j'ai attendu 24h avant de repasser le tissu et de le coudre.
J'ai ainsi terminé tout mon biais jaune.

Dans les chutes, j'ai encore coupé deux petits rectangles que j'ai doublés d'un reste d'éponge (la partie tissée des serviettes qui ne convient pas aux lingettes démaquillantes), pour essuyer les éventuelles projections en cuisine. 

Il me restait deux petites bandes de tissu et je manquais d'idées pour les employer (non, plus personne n'utilise de rond de serviette, surtout quand on habite seul). 

C'est alors qu'Aurore m'a suggéré un étui à brosse à dents, pour les nuits que Marie passe à la maison sans vouloir emporter toute une trousse de toilette.

Je l'ai fermé avec une petite pression étoilée dont j'avais acheté un lot il y a bien longtemps.

Reste un mini-bout de 5x15 cm, cette fois je crois que je n'en ferai plus rien !

16 avril 2024

Un anniversaire printanier

Il y a quelque temps, j'ai emmené Marie choisir un tissu pour le tablier de cuisine qu'elle m'avait demandé. Fidèle à mon défi "déstockage de tissus", je n'ai rien acheté de plus, mais comme c'était la fin du rouleau, la vendeuse lui a cédé quelques centimètres supplémentaires. Elle a regretté de ne pas trouver de tissu assorti, mais je lui ai dit que j'avais certainement un coton uni qui conviendrait, et je l'ai effectivement trouvé dans mes cartons.

La couture a été rapide et facile, sans bêtise pour une fois. Elle ne souhaitait pas forcément de poche, mais j'en ai ajouté une : c'est toujours pratique, même dans un studio !

Le thème du repas était japonais : j'ai préparé des rouleaux de printemps, des nikuman, de la salade de chou, des pak-choy juste sautés à l'ail, les gyozas étaient surgelés, mais Aurore les a parfaitement fait dorer (après une cuisson vapeur)

Pour le dessert "chocolat blanc, pistache", j'ai préparé un cheesecake peu sucré, sur une base de 300g de fromage frais, 3 œufs et 120g de chocolat blanc. pour le fond, j'ai écrasé un paquet (170g) d'amaretti à la pistache avec 1 CS de pâte de pistache, 1 CS d'amandes en poudre et 1 CS de beurre fondu. Comme il était peu présentable, Aurore s'est chargée de la déco en pâte d'amandes.

 

 

 

 

14 avril 2024

52/2024 : bon

Ce dimanche, Virginie nous demande ce qui est bon. Et cette semaine, c'était bon de passer une journée entière en bord de mer, coucher de soleil compris

de préparer un bon dîner et un bon gâteau pour l'anniversaire d'Aurore

Les bougies sont tellement difficiles à photographier ! J'ai soit la fille, soit le gâteau (je n'ai plus de flash)

de boucler notre randonnée parisienne par une belle journée de printemps 

ou, tout simplement, faire le premier barbecue, déjeuner dehors, lire dans le jardin…

Il paraît que le froid et la pluie reviennent, j'ai bien profité de ces quelques jours ensoleillés !

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7 avril 2024

52/2024 : forêt

Ce dimanche, Virginie nous propose une balade en forêt. J'ai la chance, bien qu'habitant dans une grande ville, d'avoir une forêt à 380 mètres exactement de la maison. Dans ma forêt, il y a…

…ces temps-ci, des passages difficiles au milieu du chemin, causés tant par les nombreuses pluies que par les travaux de l'ONF qui nous en interdisaient l'accès ces six derniers mois.

…parmi les arbres qui n'ont pas été coupés, des sujets impressionnants et vaguement inquiétants (un reste de traumatisme de Blanche-Neige)

 

…des messagères de l'arrivée du printemps

…des sangliers et des chevreuils, qui laissent des traces de leur passage

 

…des vestiges des guerres passées

 

…des visiteurs qui n'ont pas voulu passer inaperçus

 

3 avril 2024

Mars, bientôt le printemps

Mars a été éprouvant, j'ai poursuivi sur mon rythme de travail intensif jusqu'à l'ultime minute accordée à l'auteure pour présenter son travail (il reste de nombreux détails à fignoler), les occupations paroissiales ont immédiatement pris le relais avec les préparatifs de Pâques auxquels se sont ajoutés les obsèques d'une amie chanteuse qui laisse un grand vide dans nos cœurs. 
Notre petite poulette s'est fait une place et prend de plus en plus d'assurance, elle n'a peur de rien et rentre dans la maison dès qu'elle le peut.
Grâce au soutien bienveillant de ma diététicienne, j'ai perdu 4 kg, ce qui m'a donné le courage de reprendre la course, très modestement, et malgré la pluie quotidienne, je réussis à sortir quasiment tous les deux jours, avec des résultats encourageants. 
Le ré-aménagement du jardin, débuté l'an dernier, commence à prendre forme, les 100 bulbes plantés à l'automne fleurissent peu à peu (un peu malmenés par Bertille qui les a beaucoup piétinés à l'arrivée de Lucette), le camélia blanc fleurit abondamment et l'érable du Japon semble avoir bien supporté sa transplantation. La prochaine étape, après le potager, sera de remplacer l'althéa mort devant la maison.

1/ Je suis tellement fatiguée après ma journée que je m'installe sur mon lit avec un thé et mon livre en cours, un petit plaisir que je m'accorde rarement.
2/ Nous allons en famille voir Daaali ! au petit cinéma près de chez Marie, avant d'aller chercher des pizzas pour dîner chez elle (et comme nous sommes à vélo, nous sommes copieusement arrosés entre chaque étape).
3/ Une petite accalmie nous permet de faire un tour vers les étangs, sans pouvoir en faire le tour car ils ont largement inondé les chemins, même le petit pont est complètement sous l'eau. Les prunelliers sont en fleurs, les jacinthes sortent de terre, le printemps arrive (un jour, peut-être ?)
4/ J'écoute, au hasard de mes déplacements, quelques minutes des répétitions de mon opéra préféré : l'orchestre dans une salle, les flûtes dans une autre, un chanteur, le chœur… le bâtiment est en effervescence, mais j'ai hélas trop de travail pour en profiter.
5/ Côté Calibeurdaine, l'enthousiasme est là aussi, nous répétons gaiement pour les deux bals de la Saint Patrick.
6/ Enfin une journée ensoleillée, mes petites jonquilles sont maintenant bien fleuries le long de la clôture.

7/ Pendant que le CA de l'Amap se réunit dans le salon, Aurore nous prépare de délicieuses assiettes que nous partageons dans la cuisine.
8/ Après une grosse journée de travail (et des trajets en train bien perturbés, le matin par une panne électrique, le soir par un malaise de voyageur), nous nous retrouvons entre filles pour une soirée croque-monsieur-film (dommage que celui que j'avais réservé spécialement soit resté bloqué entre deux médiathèques).
9/ La nouvelle poulette est arrivée, pour l'instant Bertille lui fait la guerre, mais une fois séparées par un grillage, elles s'intéressent beaucoup l'une à l'autre.
10/ Une journée intense (dans une salle très sonore), joyeuse et studieuse avec les scouts.
11/ Lucette est allée se coucher toute seule dans le poulailler (au sol, ce qui satisfait l'ego de Bertille) et n'a pas été attaquée : on progresse.
12/ Le réseau s'active pour une amie en soins palliatifs depuis hier : organisation des visites (si nécessaire), messes, repas pour que sa famille puisse passer plus de temps près d'elle et trouver du réconfort en rentrant.
13/ L'église est pleine, musiciens et chanteurs sont présents, pour une messe très joyeuse (tant pis pour les règles du Carême) retransmise en direct dans la chambre d'hôpital.
14/ Notre amie Michelle nous a quittés ce matin, je suis triste mais en même temps soulagée, pour elle qui souffrait beaucoup et pour sa famille qui commençait à fatiguer. Mais elle va terriblement nous manquer.
15/ Après les jonquilles, ce sont les tulipes qui pointent le bout de leur nez, cette petite bordure commence à ressembler à quelque chose.

16/ Une salle comble pour notre premier bal de la St Patrick et plein de compliments sur notre séquence chantée.
17/ Il y a foule également cet après-midi (beaucoup de gens sont venus pour soutenir notre chanteuse/danseuse accidentée) et les danseurs s'amusent beaucoup (les musiciens, en revanche, sont très fatigués — je crois que nous avons passé l'âge de la tournée internationale).

18/ Un petit rayon de soleil qui me donne envie de remettre les baskets et aller courir (en reprenant au tout début : 1 min de course, 1 min 30 de marche).
19/ Un petit groupe réuni autour de notre guitariste préférée pour répéter la messe de vendredi, qui sera chantante (20 chants) et joyeuse.
20/ Et je remets ça ce soir avec la répétition de la vigile pascale (avec quelques chants nouveaux).
21/ La vie devant soi est disponible sur Arte, je voulais le voir depuis que j'ai lu le livre !
22/ C'est dans une église pleine que nous disons adieu à notre Michelle qui nous a tant fait chanter ! Une belle messe à son image, joyeuse, priante et chantante, et un soleil radieux pour l'accompagner au cimetière.

23/ Pas de week-end de mars sans scouts : cette fois, nous aidons les chefs à enrichir leurs dossiers de camp. 
24/ Pendant qu'Aurore est promue réparatrice de tentes en chef, nous allons goûter chez Marie et l'aider à installer les rideaux qu'elle a cousus .
25/ Une petite heure de couture facile pour éliminer quelques petites chutes de tissus.
26/ Lucette a compris qu'on approchait de Pâques : elle a pondu son premier œuf !

27/ Dernière séance de kiné, au bout de presque trois ans, nous avons décidé d'un commun accord que mon pied opéré allait à peu près bien (mais je ne ferai pas la même erreur pour l'autre).
28/ Après deux jours de mal de gorge, j'ai retrouvé ce qu'il fallait de voix pour chanter mes versets solo (aidée par la tisane de thym au miel dont j'avais rempli ma gourde).
29/ Une journée de congé bienvenue, pour aller tranquillement dans la jolie chapelle des diaconesses l'après-midi.
30/ Quelques ajustements de partitions après la répétition du matin, une petite sieste pour charger les batteries et quelques courses de dernière minute, avant la longue Vigile, intense et joyeuse, où j'ai pu chanter tout du long sans tousser.
31/ Nous partageons avec les filles un délicieux brunch, puis je trouve un peu d'énergie pour aller courir juste avant un spectaculaire orage (15 minutes de grêle). Paul et Alice nous rejoignent pour une séance de cuisine libanaise et une chasse aux œufs (dont une tablette de chocolat malencontreusement cachée dans la cheminée et oubliée au moment d'allumer le feu), avant de nous attabler devant le festin préparé.

 

2 avril 2024

Le tour du monde en 80 livres #24

C'est un petit challenge lecture créé par Bidib. En mars, j'ai lu 4 livres et visité 3 nouveaux pays. La carte s'est bien remplie ! 

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Biélorussie
Sacha Filipenko, La traque.

En enquêtant sur un oligarque russe, le journaliste Anton Piaty devient une cible. Dans cette opération de déstabilisation, rien ne sera laissé au hasard : « Aucun excès de zèle : le harceler par la norme. Tout ce qui se produit habituellement dans ce pays doit lui arriver au quotidien. Des serveurs malpolis, des conducteurs qui pètent les plombs. On va développer sa paranoïa. Je propose de lui mettre le monde entier à dos. Ce n'est pas son corps qui doit être visé par nos mesures de rétorsion, mais son esprit. » Tout est mis en œuvre pour forcer le journaliste à s'expatrier. Sacha Filipenko démonte un à un, avec virtuosité, tous les rouages de cette traque. Au départ, on est perdu devant la multiplicité des personnages et les scènes qui semblent n'avoir aucun rapport les unes avec les autres, dans un roman construit comme une sonate : exposition des thèmes, développement, contrepoints, pauses… Peu à peu, les liens apparaissent, tandis que la peur grandit et que le récit bascule dans l'horreur. Des extraits de chansons ponctuent le livre, je ne les ai pas écoutées, mais elles peuvent certainement enrichir la lecture.

« À ce moment-là, en 1998, je comprends pour la première fois ce qu'il advient d'un homme quand on lâche tous les chiens sur lui. Pas pour rire, pour de vrai. Je deviens un objet de parodie et de caricature. On me flanque des torgnoles, on m'envoie des pichenettes, on me donne des gifles et on ne me laisse plus copier. Et si ça n'avait été que ça… »
« Après le lot de félicitations de circonstance pour la naissance de ma fille, les conversations habituelles démarrent : — J'ai lu ton dernier article sur Slavine. — Qu'est-ce que tu en as pensé ?  — il me semble que tu devrais te montrer plus prudent. Va savoir ce qu'il a dans la tête. — Oh, arrête ! Qui s'intéresse à moi ? — Là n'est pas la question. Le truc, c'est que les gens dans le genre de Slavine éprouvent un sentiment d'impunité et de pouvoir. Il sait qu'en cas de besoin, il peut faire ce qu'il veut, sans en avoir à répondre d'aucune manière. »
« Pause. Les voix qui se taisent de façon temporaire. Les aiguilles qui se figent, le silence. Un discours vide de phonèmes. Une pause, c'est une vacance dans le son, mais pas dans le mouvement, car même pendant une pause, la pensée continue à se développer, de même que se prolonge le mutisme de l'hiver quand la vie se déplace aux étages souterrains. Césures de l'entendement, intervalles des impressions et fenêtres des événements. Soupirs et demi-pauses, pauses et bâtons de pause, pauses orchestrales et déplacées. »

 

France
Sophie Hénaff, Rester groupés.

Surprise : la brigade d'Anne Capestan se voit confier une enquête sérieuse, le meurtre d'un policier à la retraite. La commissaire en comprend vite la raison : la victime est son ex-beau-père. Mais très vite, d'autres affaires similaires surviennent, avec une particularité : les victimes sont prévenues la veille de leur assassinat. 
L'équipe s'est enrichie de quelques recrues, chacune avec ses talents et ses bizarreries.
« Un couinement attira leur attention. C'était le rat de Merlot qui se faufilait jusqu'à sa gamelle au pied du laurier. Les deux policiers le regardèrent grignoter quelques graines. D'une tape légère, Lebreton se débarrassa de sa cendre dans le cendrier à ses pieds. Avant de reprendre sa cigarette, il remarqua sobrement :
— Çà aurait pu être un cochon.
Capestan considéra le rongeur quelques secondes.
— C'est vrai, on ne s'en sort pas trop mal, concéda-t-elle avant de changer de sujet. »
« Assise devant La Charmeuse de serpents au musée d'Orsay, Capestan se demandait quelle malédiction planait donc sur le peuple français pour qu'à chaque fois qu'il se recueille devant une œuvre majeure, sombre et poétique du Douanier Rousseau, la Compagnie créole se mette à chanter dans sa tête : “Comme dans les, comme dans les, comme dans les tableaux...” »

Slovénie
Drago Jancar, Cette nuit, je l'ai vue.

L'un après l'autre, les cinq narrateurs se souviennent de Veronica, une jeune belle femme excentrique (elle a eu un alligator comme animal de compagnie), séductrice, éprise de liberté et peu respectueuse des conventions. Une nuit de janvier 1944, elle a disparu avec son mari, emmenée par les partisans.
«Moi, je regarde mon visage dans le miroir et je sais qu'il n'y a plus rien, plus de Veronika, plus de roi, plus de Yougoslavie, le monde a éclaté en morceaux comme ce miroir fêlé qui me renvoie des fragments de mon visage pas rasé.»
Stevo, qui fut son professeur d'équitation puis son amant, se demande ce qu'elle est devenue, pourquoi elle a cessé de répondre à ses lettres peu de temps après qu'elle soit partie retrouver son mari.
« Je reçus sa dernière lettre au printemps 38. Il s'est à peine écoulé sept ans depuis qu'elle est partie. Pour moi, c'est comme si c'était hier. Je me souviens de l'appartement vide de Maribor, jamais je ne l'oublierai. Le mobilier était là, elle n'avait rien emporté, excepté ses vêtements et quelques bibelots, mais c'était vide car elle n'y était plus, elle n'était pas là, son rire, sa démarche silencieuse, rien, dans la salle de bains, l'eau gouttait de la douche, elle s'était douchée le matin et elle était partie.  »
Et puis nous écoutons sa mère, Josipina, qui se remémore les moments heureux de sa vie et qui espère revoir sa fille, qui pense que ce médecin allemand, ami du couple, auquel elle a demandé des nouvelles, pourra la rassurer.
« Elle aurait peut-être eu l'âme en peine à Maribor, mais elle serait en vie. Je veux dire qu'en tout cas, je saurais qu'elle est en vie et en bonne santé, on pourrait se parler au téléphone. »
Horst reçoit la lettre et, à son tour, fait défiler ses souvenirs. 
« 
Pourtant, en Lombardie, chaque fois que le calme régnait, quand les explosions assourdissantes ou les sirènes qui avertissaient de l'arrivée des bombardiers et des avions de chasse se taisaient, son image m'apparaissait. Même sa voix m'accompagnait dans les moments de silence, je l'entendais nettement. J'étais peut-être amoureux d'elle ? Oui, d'une certaine façon. J'étais seul et elle était une apparition merveilleuse dans cette époque sauvage. »
Et puis c'est au tour de Jozefina, la femme de chambre dévouée, de relater cette époque, avant de laisser la parole à Jeranek, qui s'occupait si bien des chevaux, mais auquel la jeune femme n'a peut-être pas prêté assez attention. Une parole, un regard auraient-ils pu tout changer ?
« Ce ne sont pas les choses qu'on a faites qui nous accompagnent mais celles qu'on n'a pas faites. Qu'on aurait pu faire ou au moins essayer, mais qu'on n'a pas faites. »

Irak
Abbas Khider, Lettre à la république des aubergines.

Salim, jeune étudiant irakien, est arrêté pour avoir discuté de livres interdits avec ses amis de l'université. Grâce aux relations de son oncle, il est libéré mais doit quitter le pays et s'exiler en Lybie. Il a tout perdu, sa famille, son avenir, son amour. Pendant deux ans, il cherche le moyen d'écrire à Samia, lorsqu'il découvre une filière clandestine qui passe le courrier, de camion en camion, de pays en pays. C'est cette lettre que nous suivons, à travers les différents convoyeurs, chacun nous faisant partager un peu de sa vie et des souvenirs douloureux laissés par les guerres qui ont ravagé le Moyen-Orient.

« Chez nous, il n’y a presque rien à manger. Depuis l’embargo nous n’avons plus vraiment le choix. On ne fait que manger des aubergines. Les jeunes Irakiens ont trouvé un nouveau surnom à notre pays : “la République des Aubergines”. Toute l’année on se nourrit exclusivement de ce légume. Ma femme tente à chaque fois de créer des nouveaux plats à base d’aubergines : boulettes d’aubergines, soupe d’aubergines, aubergines vapeur, grillées ou sautées. Même la peau des aubergines, elle en fait des chips. Elle surnomme les aubergines “reines de la cuisine” ou “stars de la poêle”. »
« Jamila a la tête plongée dans ses papiers. Fait-elle exprès de ne ps me voir ? Je me demande pourquoi en me regardant brièvement dans le grand miroir accroché au mur en face de l'entrée. Walid a toujours voulu écrire un roman sur ce miroir : “De grandes histoires se cachent sûrement derrière ce miroir, disait-il. crois-moi ! Un miroir ne reflète pas uniquement notre image. un miroir contient les âmes qui se sont réfugiées en lui.” »
« Jusqu'en 1988, on ne m'appellait pas Abu Samira mais Abu Nori — le père de Nori. Après la mort de mon fils, les gens ont commencé à m'appeler Abu Samira car ils voyaient bien que je souffrais à la simple évocation de son prénom. »
« 
La légitimité de notre histoire réside sûrement dans le fait qu'elle n'est ni légitime ni illégitime. Elle n'est qu'une histoire mésopotamienne. »


Afrique

Afrique du Sud
Yewande Omotoso, La Voisine.

Algérie 
Kamel Daoud, La préface du nègre : le Minotaure 504 et autres nouvelles

Burkina Faso 
Roukiata Ouédraogo, Du miel sous les galettes.

Cameroun
Calixte Beyala, Le Christ selon l'Afrique.

Congo Brazzaville
Alain Mabanckou, Le commerce des Allongés.

Djibouti
Abdourahman A. Waberi, Aux États-Unis d'Afrique.

Égypte
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian.

Gabon
Janis Otsiemi, La vie est un sale boulot.

Ghana 
Yaa Gyasi, No home.
Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part.

Guinée
Camara Laye, L'enfant noir.

Kenya
Ngugi wa Thiong'o, La rivière de vie.

Lybie 
Hisham Matar, Une disparition.

Mali
Aya Cissoko, N'ba.

Maroc 
Mohamed Leftah, L'enfant de marbre

Maurice
Mariam Sheik Fareed, Le syndrôme de l'accent étranger.
Nathacha Appanah-Mouriquand, Blue Bay Palace.

Mayotte
Nassuf Djailani, À tous ceux qui accusent le poète de traîtrise à la langue française, poème.
Yazidou Maandhui, Mirage, poème.

Nigeria  
Chigozie Obioma, Les pêcheurs

République démocratique du Congo
Denis Mukwege, La force des femmes.

Réunion
Aimé Césaire, Calendrier lagunaire, poème.
Myriam Cazalou, Convois vers l'usine sucrière, poème.
Agnès Gueneau, Cause à ou, poème.
Rosemay Nivard, Un quart de pomme, poème.
Patrice Treuthardt, Retour au port natal, poème.

Rwanda 
Gaël Faye, Petit pays.
Scholastique Mukasonga, L'iguifou, nouvelles rwandaises. 
Beata Umubyeyi Mairesse, Tous tes enfants dispersés.  

Sénégal
Birago Diop, Les contes d'Amadou Koumba
Fatou Diome, Celles qui attendent

Somalie
Farah Nuruddin, Du lait aigre-doux.

Soudan
Abdelaziz Baraka Sakin, Le Messie du Darfour.

Tanzanie
Abdulrazak Gurnah, Près de la mer.

Tchad
Adjim Danngar, Djarabane. 1. Au petit marché des amours perdues.

Togo
Kossi Ejoui, L'ombre des choses à venir.

Tunisie
Habib Selmi, La voisine du cinquième.

Zimbabwe
Petina Gappah, Le livre de Memory.

 

Amérique

Argentine
Gabriela Cabezón Cámara, Pleines de grâce

Brésil 
Paulo Coelho, L'Alchimiste.

Canada :
Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon (prix Goncourt 2019).
Nancy Huston, Le club des miracles relatifs.

Chili 
Luis Sepúlveda, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler et Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis.

Colombie 
Gabriel Garciá Márquez, La Mala Hora.

Costa Rica
Edo Brenes, Bons baisers de Limon.

Cuba
Leonardo Padura, Adios Hemingway.

États-unis  
Jack London, Martin Eden
Harper Lee, Va et poste une sentinelle.
Toni Morrison, Beloved.

Guadeloupe
Jenny Archimède, Dans mon île, poème.
Daniel Maximin, Natale, poème
Max Rippon, Cataplasme, poème.
Guy Tirolien, Prière d'un petit enfant nègre, poème.

Guyane
Léon-Gontran Damas, Solde, poème.
Serge Patient, Cayenne est désoléepoème.

Groenland
Mo Malø, Qaanaaq.
Mo Malø, Diskø.
Mo Malø, Nuunk.

Haïti
Jacques-Stephen Alexis, L'étoile absinthe.
René Depestre, Lettre au poète Léon Damas, poème.

Jamaïque
Kei Miller, By the Rivers of Babylon.

Martinique
Nicole Cage-Florentiny, Dans mon île ne poussent pas les saules, poème.
George Desportes, À la crinière du cyclone, poème.
Éric Pézo, On avance la peur…, poème.
Joseph Polius, Petits mots…, poème.
Julienne Salvat, Dire d'enfance rosée…, poème.

Mexique 
Laura Esquivel, Chocolat amer. 
Carlos Fuentes, Une certaine parenté

Pérou 
Mario Vargas Llosa,  La Tante Julia et le scribouillard.

Venezuela
Karina Sainz Borgo, La fille de l'Espagnole.

 

 

Asie

Afghanistan
Spôjmaï Zariâb, La plaine de Caïn.
Mahmud Nasimi, Un Afghan à Paris.

Arabie Saoudite
Athîr Abdallah Al-Nashmî, Une perte.

Cambodge 
Tian, L'année du lièvre (BD) : 1. Au revoir Phnom Penh. 2. Ne vous inquiétez pas. 3. Un nouveau départ.

Chine 
Qiu Xiaolong, La danseuse de Mao.

Corée du Nord
Hyeonseo Lee, La fille aux sept noms.

Corée du Sud
Ch'oe Yun, Là-bas, sans bruit, tombe un pétale. 

Inde 
Rohinton Mistry, L'équilibre du monde.

Indonésie
Pramoedya Ananta Toer, Le monde des hommes. (Buru Quartet tome 1)

Iran 
Fariba Vafi, Un secret de rue
Zoyâ Pirzâd, On s'y fera.

Israël
Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes

Japon 
Haruki Murakami, Le passage de la nuit. 
Durian Sukegawa, Les délices de Tokyo.

Laos
Loo Hui Phang, L'imprudence.

Ouzbékistan
Hamid Ismaïlov, Dans les eaux du lac interdit.

Népal 
Mahjusshree Thapa, Les saisons de l'envol.

Syrie
Niroz Malek, Le promeneur d'Alep.

Sri Lanka 
Antonythasan Jesuthasan, Friday et friday.

Taïwan
Xiaole Wu, Les enfants des riches.

Thaïlande
Rattawut Lapcharoensap, Café Lovely.

Turquie
Orhan Pamuk, La femme aux cheveux roux.

Vietnam 
Kim Thúy, Man.  

 

Europe

Albanie
Ornela Vorpsi, Buvez du cacao Van Houten !  

Allemagne 
Eduard von Keyserling, Altesses.
Marlen Haushoffer, Le mur invisible.

Autriche
Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord. 
Daniel Glattauer, La septième vague. 

Belgique 
Amélie Nothomb, Antéchrista.
Michel Van Zeveren, Le plat du loup plat.
Nadine Monfils, Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. 1. Nom d'une pipe !

Bosnie Herzégovine 
Miljenko Jergović, Volga, Volga.

Bulgarie
Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer.

Croatie
Ante Tomic, Miracle à la Combe aux aspics.

Danemark
Jens Christian Grøndahl, Quelle n'est pas ma joie

Espagne 
Carlos Ruiz Zafón, Marina

Estonie
Andrus Kivirähk, Les secrets. 

Finlande
Sofi Oksanen, Baby Jane.
Arto Paasilinna, La douce empoisonneuse.

France 
Maurice Leblanc, Arsène Lupin
Riad Satouff, Le jeune acteur
Loïc Clément, d'après Marie-Aude Murail, illustrations Anne Montel, Miss Charity t. 1, L'enfance de l'art
Romain Gary (Émile Ajar), La vie devant soi et Les racines du ciel)
Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Petit traité de consolation. 
Jean Giono, Regain.
Daniel Pennac, Le cas Malaussène : 1. Ils m'ont menti. 2. Terminus Malaussène.
Isabelle Guézan, La Nouvelle Organisation du Travail (uniquement sur Kindle).
Romain Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable.
Daniel Pennac, Mon frère.
Anne BihanCraquement nègre…, poème.
Alexis Gloaguen, Rien n'est plus paradoxal que la mort, poème.
Catherine C. Laurent, Regarder le payspoème.
Sophie Hénaff, Poulets grillés.

Grèce
Vassilis Alexakis, Ap. J. C.

Hongrie 
Magda Szabó, La porte et Abigaël.

Irlande
Maggie O'Farell, Assez de bleu dans le ciel

Islande :
Audur Ava Olafsdottir, Miss Islande

Italie 
Alessandro Baricco, Novecento : pianiste. Un monologue.
Goliarda Sapienza, L'Art de la joie.

Macédoine
Rumena Bužarovska, Mon cher mari.

Moldavie
Vladimir Lortchenkov, Des Mille et une façons de quitter la Moldavie.

Norvège
Gunnar Staalesen, Le loup dans la bergerie

Pays-Bas
Toine Heijmans, En mer

Pologne
Maryla Szymiczkowa, Madame Mohr a disparu.

Portugal
Gonçalo M. Tavares, Une jeune fille perdue dans le siècle à la recherche de son père.

République Tchèque 
Kafka, Le procès et La métamorphose

Roumanie
Ioana Pârvulescu, La vie commence vendredi.
Panaït Istrati, Codine.

Royaume-uni 
Edward Morgan Forster, Avec vue sur l'Arno
Mhairi McFarlane, Et ne t'avise pas de m'embrasser.
William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (Vanity Fair).
Alan Bennett, La Reine des lectrices.

Herman Melville, Bartleby le scribe.

Russie
Léon Tolstoï, La sonate à Kreutzer. Le bonheur conjugal. Le diable.

Serbie
Filip Grbic, Errance.

Slovaquie
Pavol Rankov, C'est arrivé un premier septembre.

Suède 
Camilla Läckberg, Femmes sans merci. 
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté
Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.
Vilhelm Moberg, La saga des émigrants (7 tomes)
Stieg Larsson puis David Lagercrantz, Millenium (6 tomes) 

Suisse 
Joël Dicker, L’Affaire Alaska Sanders. 

Ukraine :
Andreï Kourkov, Le jardinier d'Otchakov.

 

Océanie 

Australie 
Joan Lindsa, Pique-nique à Hanging Rock

Nouvelle Calédonie
Déwé Gorodé, Les mots sont des innocents, poème.
Nicolas Kurtovitch, Le sens des marées, poème.
Raymond Lacroix, Le nouveau sorcier de la grue aux requins, poème.
Frédéric Ohlen, Ils m'ont dit…, poème.
Denis Pourawa, Névarèna, poème.
Paul Wamo, L'épithète, poème.

Nouvelle Zélande 
Eleanor Catton, La répétition.

Polynésie française
Célestine Hitiura Vaïte, L'Arbre à pain (Chroniques de Tahiti 1).
Flora Aurima Devatine, Pas d'i…, pas d'o…, poème.
Henri Hiro, Si seulement…, poème. 

Wallis-et-Futuna
Virginie Tafilagi, Mes yeux-paroles, poème.

1 avril 2024

Poissons d'avril

Cette année, pas de blague sur les menus ou d'étranges créatures dans le réfrigérateur, mais une pêche miraculeuse dans mes tiroirs à chutes :

Une grande demi-heure pour chaque poisson, le temps de choisir les tissus, les couper, les coudre, les retourner (les nageoires font de la résistance), les rembourrer avec le contenu d'un vieux coussin, choisir deux minuscules boutons dépareillés (que je n'utiliserai jamais) et les coudre. 

Je les ai équipés d'un bout de lacet, afin qu'il puissent servir pour une pêche à la ligne, c'est parfait pour les accrocher. Je ne dirai pas que cela a fait baisser significativement mon stock de chutes, mais les tiroirs ferment un peu mieux.

 

 

 

31 mars 2024

52/2024 : inspirez, soufflez

Je sais, j'ai légèrement détourné le thème proposé ce dimanche par Virginie : "inspiré". Mais mon dévouement maternel a encore frappé, lorsque j'ai vu Aurore revenir avec sa boîte de 18 œufs et m'annoncer que ses jeannettes et louveteaux allaient les vider et les peindre samedi… et se demander ce qu'elle allait faire du contenu. Je lui ai proposé de réaliser la première étape, sachant combien il est difficile de vider un œuf par un tout petit trou et qu'il en faut, du souffle ! 

Et comme j'ai trouvé ses coquilles bien fragiles, j'y ai ajouté quelques œufs bio de ma réserve, qu'il était temps de manger. J'ai congelé la plus grosse partie des œufs, bien battus, ils seront parfaits pour de futurs gâteaux. Et l'opération, longue et fastidieuse, m'a inspiré le dîner de vendredi et notre petit-déjeuner pascal

ainsi que la décoration de la table du brunch.

 

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attraper le temps qui file…
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